Le CROUS a annoncé une augmentation de 3,5 % du prix des logements à la rentrée 2024. Dans le même temps, les coupes budgétaires s’enchaînent et se ressemblent. Récemment, ce sont 125,1 millions d’euros de crédit qui ont été annulés au programme vie étudiante.
Les CROUS flambent et ce sont les étudiants les plus précaires qui vont payer le prix fort.
Puisque dans les cités universitaires, on retrouve avant tout les étudiants les plus pauvres. En effet, c’est le manque de place dans les cités universitaires a créé cette situation. Ce sont donc eux qui vont payer l’augmentation.
Ces choix vont dans la droite lignée de la politique libérale de Macron. Faire toujours payer les plus pauvres et laisser les plus riches continuer à s’enrichir. Néanmoins, il ne s’agit pas ici de faire payer les étudiants les plus aisés. L’éducation doit être gratuite et accessible à toutes et tous.
Même le fils de Bernard Arnault doit pouvoir étudier à la fac gratuitement. Par contre, son père doit contribuer d’une manière ou d’une autre à ça. Donc de faire payer les entreprises par des impôts, mais aussi de taxer les grandes fortunes et ainsi répartir les nouveaux moyens.
Tout est une question de choix politique. Celle de Macron n’est pas celle qui répond aux intérêts des jeunes et des étudiants. Les services publics sont un poids pour lui. Une ligne budgétaire qu’il faut faire baisser. En ce sens, de nouvelles réformes de l’assurance-chômage ont été annoncées ainsi qu’une coupe budgétaire de 20 milliards d’euros pour 2025.
Avec ça, 2025 fait froid dans le dos. Il ne fera pas bon d’être étudiant en 2025. Ainsi, la seule réponse donnée à la question de la précarité est celle du travail et du mérite. Pour pouvoir étudier, tu dois le mériter.
À cela, répondons investissement et soutien ! Répondons avenir et justice sociale !