Après plus d’un an et demi de timides déclarations sur la potentielle reconnaissance de l’État de Palestine par la France, Emmanuel Macron a désormais un rendez-vous prévu avec l’Histoire. Le chef de l’État s’est entendu avec l’Arabie Saoudite pour co-présider la conférence des Nations Unies le 2 juin. Lors de cette conférence de nombreux pays pourraient reconnaître les frontières de 1967, et avec celle-ci, l’État de Palestine pour les uns et l’État d’Israël pour les autres.
Si ces promesses sont tenues, nous pourrions assister d’ici juin à un changement radical du poids de la communauté internationale dans la colonisation israélienne des terres palestiniennes. Nous pourrions assister au premier pas de la France pour la paix et la justice à Gaza.
Mais il ne faudra pas manquer le coche ! Plus le temps passe, et plus la bande de Gaza se transforme en un effroyable cimetière. Une situation rendue d’autant plus terrible depuis qu’Israël a mis en place un blocus pour empêcher l’accès à toute aide humanitaire, contraignant les Palestiniens de Gaza à une famine certaine.
Quand nous aurons gagné la reconnaissance de l’État de Palestine par la France, Emmanuel Macron devra assumer jusqu’au bout ce choix. Car la reconnaissance d’un État c’est la reconnaissance de sa souveraineté. Une souveraineté aujourd’hui sans cesse violée par le gouvernement israélien ainsi que les droits humains les plus fondamentaux.
Le combat pour la paix et la dignité de la Palestine est loin d’être terminé. Pourtant, dans un mois, la France a l’occasion de sauver son honneur. Ne permettons pas au chef de l’État de fuir face à ses responsabilités.
Aujourd’hui, les jeunes communistes continuent de militer chaque jour pour faire entendre cette exigence. Partout en France, nous allons à la rencontre des jeunes pour expliquer en quoi la position française peut être décisive. Nous continuons de faire signer notre pétition pour rappeler à Macron que la jeunesse de son pays le regarde. Que l’Histoire le regarde.
Le compte à rebours est lancé.
