Dernière ligne droite 

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Dernière ligne droite 

À quelques jours des élections européennes qui auront lieu le 9 juin, des milliers de jeunes ne savent encore pas pour qui ils vont voter. D’autres, très nombreuses et nombreux, savent à peine que ces élections existent ou ne comptent pas aller voter. 

Comment s’en étonner ? 

Alors que les traités européens sont présentés comme indiscutables et indépassables, que le libéralisme et le libre échange sont érigés en dogmes quasi divins par la commission européenne, qui peut se surprendre d’un tel désamour pour les élections européennes ? Et il ne faut pas compter non plus sur les bobards à propos de l’Union européenne racontés aux jeunes pour changer cela. Alors que l’on constate chaque jour les conséquences néfastes de Bruxelles sur les prix de l’énergie, les délocalisations ou encore l’état des services publics, on nous abreuve de propagande grossière sur l’Europe qui permettrait la paix entre les nations, la prospérité ou encore les voyages et les échanges avec Erasmus. 

Il nous reste alors quelques jours, quelques heures, pour convaincre cette jeunesse de se rendre aux urnes dimanche et de voter pour la liste conduite par Léon Deffontaines. Non pas pour faire croire, comme d’autres le font, que 5,10 ou 20 députés européens de gauche en plus permettront de changer la face de l’Europe et de la France. Nous devons les convaincre que des députés européens communistes en plus, ce sont des députés de droite et d’extrême droite en moins. 

Des députés européens communistes en plus, ce sont des députés qui porteront la voix des travailleuses et des travailleurs au Parlement européen. C’est aussi élire des syndicalistes, puisque notre liste est celle qui en compte le plus. Des députés européens communistes, ce sont des députés qui s’opposeront aux traités de libre échange, qui défendront une agriculture qui permette de nous nourrir tout en préservant la planète. 

Enfin, faire monter notre liste le plus haut possible, c’est montrer qu’il existe une force à gauche qui fait de la question sociale, de la lutte des classes, du pouvoir des travailleurs sa priorité, et que c’est sur cette base-là que pourra se reconstruire une gauche capable de gagner ! Profitons des quelques heures qui nous restent pour aller convaincre, et le 9 juin, soyons la belle surprise de cette élection ! 


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