Palestine : Paris, Ottawa et Londres lèvent un sourcil

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Palestine : Paris, Ottawa et Londres lèvent un sourcil

Ce lundi 19 mai, les dirigeants de la France, du Royaume-Uni et du Canada ont publié une déclaration conjointe pour condamner les agissements d’Israël à Gaza et en Cisjordanie. Cette prise de position fait suite à la déclaration de Nétanyahou, qui a affirmé quelques heures plus tôt vouloir prendre le contrôle de l’entièreté de la bande de Gaza. 

Emmanuel Macron, ainsi que les Premiers ministres Mark Carney et Keir Starmer se sont opposés “à l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza”, certifiant qu’ils ne resteraient “pas les bras croisés” face à la “souffrance humaine intolérable” du peuple palestinien. 

Les trois dirigeants mettent en garde le Premier ministre israélien, menaçant de prendre “d’autres mesures concrètes en réponse”, “y compris des sanctions ciblées”. 

Bien que cette déclaration permet de faire un pas de plus vers la reconnaissance de la Palestine, elle n’est toujours pas synonyme de réelles sanctions.

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Benyamin Nétanyahou a répondu ce mardi à ces annonces, affirmant que les trois pays offrent une “énorme récompense” au Hamas.
Les 3 et 4 juin prochains, la France présidera aux côtés de l’Arabie Saoudite une conférence de l’ONU sur la Palestine. Ces derniers jours, Macron a laissé entendre la possibilité de reconnaître prochainement l’Etat palestinien. Une hypothétique reconnaissance encore soumise à un certain nombre de conditions.


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