La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a supprimé l’article 1 de la proposition de loi du groupe LIOT, visant à revenir à un âge légal de départ à la retraite à 62 ans. Si le groupe LIOT veut que cet article soit débattu, il va devoir le déposer de nouveau en plénière, sous forme d’amendement, ce qui permettra à la présidence de l’Assemblée de déclarer cet amendement anticonstitutionnel au titre de l’article 40 de la Constitution. Simple, non ? 

Les grévistes de Vertbaudet sont exemplaires. Après plusieurs semaines de lutte, elles continuent d’enchaîner les journées et les semaines sans salaire. Elles continuent, malgré les intimidations policières ou de la direction de l’entreprise. Malgré un enlèvement, probablement organisé en sous-main par la direction. Malgré les violences sexistes dans les propos des responsables de Vertbaudet, elles tiennent. Nous voyons resurgir des méthodes de barbouzes des années 1930. 

Après l’acharnement de l’État israélien, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri subit maintenant l’acharnement de l’extrême droite française.  Détenu administrativement par la prétendue justice militaire d’Israël à de multiples reprises, il a été expulsé vers la France en décembre dernier. Nous nous souvenons de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé à l’aéroport, mais aussi de son visage marqué et épuisé, témoin des conditions de détention délétères qu’il a dû subir. 

Les communistes proposent de réunir ces 252 femmes et hommes, et l’intersyndicale, pour coordonner nos forces vers l’organisation d’une grande campagne de votation nationale. Montrons que des millions de Françaises et de Français veulent un référendum et la retraite à 60 ans à taux plein.

Et si la solution venait du Brésil ? Depuis plusieurs semaines, Lula da Silva fait entrevoir un espoir pour la paix.  Avant-hier en discutant avec la Russie et l’Ukraine, hier en se déplaçant en Chine, aujourd’hui en étant au Portugal puis en Espagne, le président brésilien travaille à la paix. Quelle est l’originalité de la démarche brésilienne ? Elle ne se contente pas de dire que la paix est nécessaire et urgente, elle dit qu’elle est immédiatement possible. 

Chaque année depuis 1889 et la journée de grève pour la réduction du temps de travail quotidien à huit heures, le 1er mai résonne avec beaucoup de puissance et d’énergie. Journée festive et populaire, mais surtout journée de lutte pour les droits de la classe travailleuse. Cette année en France, le 1er mai aura particulièrement de force.

La ficelle est si grosse qu’elle ressemble à une corde. Empêtré dans la crise de la réforme des retraites, le gouvernement allume un contre-feu en s’en prenant aux étrangers, aux personnes « qui peuvent toucher des aides, les envoyer au Maghreb, alors qu’ils n’y ont pas droit. »  Nous devons y opposer un accueil solidaire et digne, à l’image de la France que nous voulons. 

La jeunesse a occupé une place particulière dans les temps d’échanges du Congrès du PCF. Le rajeunissement du PCF s’est accéléré avec la campagne présidentielle de Fabien Roussel. Cette belle dynamique continue avec le mouvement social contre la réforme des retraites. 

Un décret publié la semaine dernière vient enfin autoriser les « engins pyrotechniques », plus connus sous le nom de « fumigènes » dans les stades de Ligue 1, Ligue 2 (football), mais également en Top 14 et Pro D2 (rugby). Il s’agit d’une expérimentation sur trois ans.  C’est une excellente nouvelle pour les supporters, les passionnés de sport, le spectacle et l’ambiance dans les stades. C’est une excellente nouvelle également pour les libertés publiques. C’est enfin une excellente nouvelle pour les liens entre les associations de supporters et les pouvoirs publics. 

Jusqu’où vont-ils aller ? Dans beaucoup de départements de France, des groupuscules d’extrême droite s’organisent et font parler d’eux. Violences, provocations, menaces, intimidations, mais aussi conférences abreuvées de propos anti républicains, racistes, xénophobes, illégaux. 

La mobilisation contre la réforme des retraites fait énormément de bien. Elle rappelle aux grands patrons du CAC40, aux actionnaires, à la bourgeoisie, que le monde du travail n’est pas prêt à tout accepter. Oui, il y a encore un mouvement ouvrier qui sait se mobiliser en France. Nous avons fait la démonstration que nous… Poursuivre la lecture Les leçons de la mobilisation

Le sport n’est pas politique d’après Emmanuel Macron. Les faits sont têtus et sont surtout nombreux pour contredire le président de la République. 

Le nouveau monde. Faire de la politique différemment. Susciter l’engagement. Réconcilier les citoyens avec la politique. S’attaquer au problème de l’abstention. Tant de discours creux et de promesses qu’Emmanuel Macron n’aura même pas essayé de faire semblant de tenir.

Cette semaine, des records ont été battus. 3,5 millions de personnes dans la rue, dont 250 000 jeunes. Plus de 400 lycées bloqués, des centaines d’AG dans les universités… La jeunesse était partout pour se faire entendre ! 

À chaque mouvement social, la question de l’engagement politique revient sur le devant de la scène. Sur les chaînes d’infos, dans les journaux, à la radio, dans les rues, nous voyons et nous entendons des syndicalistes, des militants politiques, des militants associatifs, parfois même les trois en même temps ! Certains derrière l’écran se demandent alors « Et pourquoi pas moi ? ». Pourquoi je ne rejoins pas un syndicat ? Pourquoi je n’adhère pas à une association, un parti politique, un mouvement de jeunesse ? 

Il y a un an, la Fédération de Russie passait à l’offensive sur le sol ukrainien. Des centaines de milliers de morts plus tard, des dizaines de discours après, la guerre est toujours là. Pire, plus personne ne semble vouloir la paix, plus personne ne semble vouloir faire la guerre à la guerre. L’horizon pacifiste présent dans les discours il y a encore quelques mois semble avoir totalement disparu.

La mobilisation contre la réforme des retraites est massive, puissante, soutenue par la population.  Dans la rue, les manifestations contre la réforme des retraites sont impressionnantes tant par le nombre de participants que par la bonne ambiance et la convivialité au sein des cortèges. C’est en effet une colère sociale déterminée, mais froide, qui s’exprime dans la rue pour le moment, et c’est tant mieux. Le bon déroulé et la bonne énergie des manifestations permettent de massifier et populariser le mouvement. Difficile d’en dire toujours autant de la représentation nationale.

Il y a 61 ans, les brigades spéciales de police, sous ordre de Maurice Papon, préfet de Police de Paris, avec l’accord du Premier ministre Michel Debré, et du président de la République, Charles de Gaulle, réprimaient violemment une manifestation contre l’OAS et pour la paix en Algérie. La répression fut si féroce, qu’il y eut, au métro Charonne, 250 blessés et 9 morts. 

Une des particularités de ma génération de militants est qu’elle n’a connu que des défaites.  Militants nés entre la fin des années 90 et aujourd’hui, nous avons connu Nicolas Sarkozy pour les plus anciens d’entre nous, François Hollande et Emmanuel Macron dans tous les cas. Que du libéralisme, que des attaques contre le travail au profit du capital, que des régressions pour les jeunes et le monde du travail, que de luttes qui n’ont pas réussi à être victorieuses. 

Contre la réforme des retraites, toutes les initiatives sont bonnes à prendre ! Évidemment, les grosses dates de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale doivent occuper une place centrale. Les appels à la grève par secteur, comme la mobilisation à venir des cheminots, sont des bonnes choses et viennent renforcer le mouvement. Contre la réforme des retraites, tous les arguments sont bons à prendre ! Rien n’est moins sûr pour le coup. Il y a notamment un argument qui circule ces derniers temps qui a failli me faire tomber de ma chaise à de multiples reprises : reculer l’âge de la retraite serait un désastre écologique, car travailler plus polluerait.