Cette semaine, des records ont été battus. 3,5 millions de personnes dans la rue, dont 250 000 jeunes. Plus de 400 lycées bloqués, des centaines d’AG dans les universités… La jeunesse était partout pour se faire entendre !
Jeune par jeune, classe par classe, établissement par établissement, nous sommes allés convaincre nos camarades, nos voisines, nos voisins, nos proches. C’est bien le travail militant acharné qui permet les mobilisations, et non des appels individuels de personnalités parisiennes, quand bien même celles-ci seraient députées.
Continuons ce travail de fourmis qui nous amènera à la victoire. C’est ce que font les syndicalistes, c’est ce qui permet au mouvement contre la réforme des retraites d’être aussi massif.
Après le 7 vient le 8 mars, qui a permis de mettre en avant l’exploitation spécifique des femmes au travail.
Cette année, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes résonnait avec particulièrement de force. Même Franck Riester le dit, la réforme des retraites va impacter surtout les femmes. Plus touchées par les CDD, métiers féminins précarisés, temps partiels subis, contrats précaires… Mis bout à bout, ces injustices sexistes au travail font que les femmes sont payées 22 % de moins que les hommes.
Les droits à la retraite étant déterminés par les salaires, c’est sans surprise que les femmes partent 7 mois plus tard en retraite que les hommes, c’est sans surprise qu’elles ont des pensions 40 % moins élevées que celles des hommes, c’est sans surprise qu’elles sont deux fois plus à partir à la retraite à 65 ans.
Après le 8 vient le 9 mars, journée de mobilisation spécifique jeunes soutenue par l’intersyndicale. En nous mobilisant sur nos lycées, sur nos facs, dans nos cités-U, nous avons une nouvelle fois montré notre détermination contre cette réforme injuste et inutile.
Continuons d’être offensifs, continuons de convaincre, amenons toujours plus de monde dans la mobilisation. La victoire est au bout !