Jusqu’où vont-ils aller ? Dans beaucoup de départements de France, des groupuscules d’extrême droite s’organisent et font parler d’eux. Violences, provocations, menaces, intimidations, mais aussi conférences abreuvées de propos anti républicains, racistes, xénophobes, illégaux.
Souvent, il s’agissait de militants isolés. Jusqu’à 2022. Rassemblés et galvanisés par la campagne présidentielle outrancière d’Eric Zemmour, ils ne se sont plus quittés depuis. Nous l’avons dit depuis le début, cette campagne n’aurait pas dû avoir lieu. Les personnes condamnées pour racisme doivent être inéligibles.
Les Jeunes communistes, par leur forte présence militante, sont souvent la cible de ces fascistes organisés par et pour la violence. À Clermont-Ferrand, Poitiers, Nice, Lille, Reims, Rouen, ou encore Toulouse, l’extrême droite s’en prend à nos camarades de différentes manières. La presse est rarement à la hauteur sur ces sujets, parlant de « règlements de compte entre militants » voire de simples bagarres. C’est mal connaître l’extrême droite et ses méthodes.
Que veulent-ils ? Nous empêcher de militer ? Nous intimider ? Ils n’y arriveront pas. Partout en France, répondons par la force du nombre. Continuons de renforcer notre organisation, continuons de nous organiser au plus proche de la jeunesse, continuons de partir des besoins et aspirations des jeunes pour construire avec eux l’organisation révolutionnaire la plus large possible, capable d’obtenir des victoires dès maintenant. La meilleure réponse est ici.
Pour faire reculer l’extrême droite, faisons grossir le rapport de force contre le capitalisme, montrons qu’il existe un autre projet de société, qu’il est possible de vivre dans un monde où la norme serait la solidarité, la fraternité, le partage des richesses, des savoirs et des pouvoirs, un monde de paix. Dans le même temps, démasquons l’extrême droite et son modèle, montrons qu’ils ne sont et ne seront jamais dans le camp des travailleurs.
Démasquons aussi ceux qui entretiennent le flou. Lorsque nos camarades sont agressés, dans plusieurs endroits, le syndicat étudiant UNI n’est jamais trop loin.
Ces groupuscules violents n’ont pas leur place dans notre République. Le ministre de l’Intérieur doit s’emparer du sujet et travailler à la dissolution de ces groupes un par un, à l’échelle nationale comme locale.