Cette semaine, suite et fin pour notre traversée des débats de la fête de l’humanité avec une pensée autour de l’orientation scolaire.
Vous pourrez retrouver ce débat sur le stand du PCF 92 à 17 h le samedi avec comme intitulé “L’orientation scolaire : une école du tri social ou pour construire des parcours ?”.
Lorsque l’on parle orientation scolaire et de tri social, nous avons tout de suite comme pensée “parcoursup” et “sélection”. Pourtant, cette question ne s’arrête pas là. Allons plus loin que la simple suppression de parcoursup et la création de postes dans les services publics. Car il ne s’agit pas seulement de revenir en arrière.
Dans l’objectif de former des travailleuses et travailleurs émancipés, nous devons conjuguer les aspirations de chaque jeune aux besoins que nous allons rencontrer. Aujourd’hui, nous manquons d’infirmiers et d’infirmières, pourquoi, il y a 10 ans, n’avons-nous pas anticipé et planifié ce manque ?
Nous pouvons trouver deux réponses à cette question.
La première est de mettre fin à l’organisation capitaliste de la production, incapable de mener une politique industrielle cohérente. Afin de planifier démocratiquement la production et l’économie. L’aspect démocratique rendra plus attractif le choix du futur métier. Ainsi, les jeunes impliqués dans ce processus auront conscience des enjeux de leur temps.
La seconde est de construire un grand service public de l’orientation. Dans l’objectif de faire connaître aux jeunes les métiers d’avenir et de valoriser ces métiers dans la société en redonnant du sens, des droits et de la dignité au travail. Aucun métier, ni aucune formation ne devrait être considéré supérieur à une autre.
Néanmoins, l’éducation et la formation ne s’arrêtent pas à la sortie de l’enseignement supérieur. Elle doit continuer tout au long de la vie à travers la sécurité de l’emploi et de la formation. Ainsi, le travailleur ou la travailleuse peut tout au long de sa vie se réorienter en fonction de ses aspirations personnelles et des besoins nouveaux de l’économie.