Le Glory, plus grande organisation de kickboxing au monde, a fait son retour en France ce samedi 27 avril au Dôme de Paris, avec une nouvelle carte. Pour l’occasion, l’organisation a misé sur une carte comprenant de nombreux combattants français, ainsi que sur le combat pour le titre des welterweights (-77kg).
Retour sur les trois combats majeurs de la soirée.
Passation de pouvoir
La ceinture des moins de 77 kg était en jeu lors de l’événement principal de la soirée, au cours duquel le néerlandais Chico Kwasi (43-5 dont 23 KO) a détrôné le détenteur de la ceinture Endy Semeleer (36-2 dont 18 KO), qui avait défendu son titre 3 fois auparavant.
Kwasi s’est montré dominant tout le long du combat, ce qui a provoqué la défaite de son opposant par TKO après avoir été au tapis trois fois au cours du deuxième round.
Un co-main-event spectaculaire
En co-main event, Bahram Rajabzadeh (67-2 dont 59 KO) s’est imposé par KO d’un crochet du droit dévastateur face au Français Kevin Oumar (33-5 dont 7 KO) dans la catégorie des lourds-légers (-95kg).
L’azerbaïdjanais a achevé le travail après avoir touché durement Oumar au cours de la reprise précédente. Cependant, il faut souligner le courage du tricolore, accoutumé à combattre en MMA, qui a accepté d’affronter le 3ᵉ mondial en kickboxing.
Grande première pour Boughanem
Le combat le plus attendu de la soirée était celui du très respecté champion de Muay Thaï Youssef Boughanem (188-43-8, 120 KO). Le Maroco-belge, en transition vers le MMA, a choisi d’accepter ce combat en kickboxing, dont les règles le privent d’utiliser ses coups de coudes dévastateurs.
Son arrivée a enflammé la salle. Pour sa première expérience au Glory, il a battu Stanislav Kazantsev (25-8-1 dont 7 KO) par TKO sans se faire peur, se montrant ainsi plus rassurant que lors de son combat de MMA.