Tout un symbole, les Palestiniens existent, résistent et performent ! Après l’arrivée de la délégation palestinienne au JO de Paris, un combattant de MMA d’origine palestinienne est devenu champion de l’organisation la plus prestigieuse de cette discipline, oubliée de l’olympisme.
Un parcours remarquable
Née le 9 juillet 1988 à Chicago dans l’Illinois de parents palestiniens, Belal Muhammad évolue aux côtés de ses 4 frères et sœurs. Il fréquente l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign où il pratique la lutte.
Son bagage en lutte le pousse à envisager une carrière de combattant, après avoir pris ses marques et prouvé son talent dans des organisations moyennes, il signe en 2016 à l’UFC. C’était le début de son parcours vers le titre.
Particulièrement depuis le 7 octobre, il n’hésite pas à rappeler son attachement à la terre d’origine de ses parents et au droit international. Après sa victoire, il a fièrement exhibé le drapeau palestinien en signe de résistance et d’espoir.
Un profil de combattant spécifique
Belal Muhammad évolue dans la catégorie des poids mi-moyens. Du haut de ses 1,78 m, il fait partie des plus petits de la catégorie, bien qu’il dispose d’une allonge supérieure à sa taille (1,83 m). À titre de comparaison, Leon Edwards, qui n’avait pas perdu depuis 8 ans avant de perdre son titre face à Belal Muhammad, mesure 1,88 m pour une allonge égale.
Son expérience en lutte lui confère un avantage certain sur ses adversaire lorsqu’il s’agit d’amener et de maîtriser au sol, c’est grâce à ce principal atout et à un mental d’acier qu’il a bâti un bilan de 23 victoires pour seulement 3 défaites à l’UFC. Ce titre résonne donc comme une consécration.
Belal Muhammad projette déjà de monter de catégorie et d’aller affronter le champion des poids moyens Dricus Du Plessis. Si sa démarche se concrétise, il pourrait alors entrer au panthéon des combattants de MMA en devenant champion en titre dans 2 catégories distinctes, encore faudra-t-il être capable de défendre ces ceintures.
