Mercredi 28 août, à Épinal, les Jeunes communistes vosgiens organisaient leur meeting de rentrée. Cette manifestation en plein air a rassemblé près d’une centaine de personnes, ce qui signe « la réussite d’un travail de terrain effectué ces dernières semaines par les communistes vosgiens » d’après Valentin Houbredon, dirigeant local de la JC.
Différentes interventions pour différents sujets
Tout au long du mois d’août, les militants de la JC et du PCF se sont rendus dans les quartiers populaires pour échanger avec les travailleurs et les jeunes. « Nous avons recueilli leurs témoignages, poursuit Valentin, leurs inquiétudes et leur colère face à des services publics qui ne fonctionnent plus ou face à un gouvernement qui, depuis sept ans, leur mène une guerre de classe ».
C’est à partir de ces témoignages que les organisateurs ont choisis, de concert avec les intervenants, les thèmes qui devaient être abordés.
Les discours se sont succédé au cours de la soirée. Denis Gillet et Sophie Durieux, venus évoquer la stratégie du PCF dans les mois à venir, ont au passage annoncé leur candidature à la mairie de Mirecourt en vue des élections municipales de 2026.
Bora Yilmaz, adjoint au maire de Nancy, chargé des questions d’antiracisme au sein du Parti communiste, avait aussi fait le déplacement pour évoquer la nécessité de s’organiser et de s’armer intellectuellement pour inverser la donner dans le rapport de force idéologique.
« Ce soir, je vais vous parler du travail »
Puis, Léna Raud, Secrétaire nationale de l’Union des Étudiants Communistes, s’est mise au pupitre. Refusant d’emblée le clivage supposé entre l’enseignement supérieur et le travail, elle rappelle le besoin de « faire confiance en la jeunesse du pays pour l’avenir ».
Pour la dirigeante de l’UEC, « le travail revêt aujourd’hui deux réalités, et particulièrement le travail manuel. » ; « D’abord, il ne paie plus suffisamment, il est engouffré dans les bas-salaires, il se fait dans des conditions toujours plus pénibles ». Mais, rappelle-t-elle devant les jeunes et moins jeunes venus écouter, « le travail, c’est aussi la fierté de faire, de créer ».
Pour Léna Raud, le travail, c’est « la fierté et la dignité d’hommes et de femmes » qui se sont formés, qui connaissent leur métier. Et, conclut-elle, « c’est justement pour cela qu’il faut répondre aux exigences économiques immédiates des travailleurs et des travailleuses ».
Une soirée de rentrée réussie
Quelques militants de la JC des Vosges ont ensuite pris la parole, notamment Pierre Queille, sur les questions internationales et sur la nécessité de mener le combat pour la paix. S’en est suivi un moment de partage. Militants, sympathisants et simples curieux se massant autour de la buvette pour échanger avec les intervenants ; laissant au passage un peu de sous et quelques adhésions à la JC88.
En somme pour la JC et le PCF88, une rentrée politique placée sous le signe de l’optimisme et de la reconquête, dans l’espoir d’avoir permis à quelques-uns de retrouver (un peu) confiance dans l’avenir et dans « l’avènement des jours heureux » comme le dit Valentin Houbredon.