La coupe du monde masculine de Basket débutée le 26 août dernier prendra fin le 10 septembre prochain. Il s’agit de la deuxième coupe du monde organisée avec le nouveau système de compétition à 32 équipes.
La France, pourtant placée favorite après avoir obtenu deux médailles de bronze dans les précédents championnats, est éliminée dès le premier tour. Elle termine à la 18ᵉ place du classement général et troisième du groupe H.
Les bleus du ballon orange ont entamé leur mondial par une défaite cuisante face au Canada (95-65). Le second match des joueurs de Vincent Collet, c’est soldé par un échec face à la Lettonie (88-86) qui disputait le premier mondial de son histoire. Les victoires contre la Côte d’Ivoire et l’Iran auront au moins permis aux bleus de quitter le mondial sur un baroud d’honneur.
À un an des Jeux olympiques, cette défaite de l’équipe de France désillusionne et inquiète. La présence de grands noms du Basket, comme Nicolas Battum, Rudy Gobert et Evan Fournier dans la sélection, n’aura pas été suffisante pour créer un collectif capable d’avancer loin dans la compétition.
Pour rependre les mots d’Evan Fournier, l’ailier gauche, il s’agit d’un échec collectif.
Cet été, les athlètes français n’auront ni performé en athlétisme, ni au basket, ni au football féminin. Ces échecs doivent nous amener à repenser la politique sportive du pays. Il y a deux ans, Emmanuel Macron annonçait vouloir “identifier les disciplines et les athlètes avec le plus gros potentiel pour y investir l’argent public destiné au sport de haut niveau”.
Il faut sortir de cette logique, ce n’est pas en misant gros sur une poignée d’athlètes que l’on pourra espérer briller aux Jeux olympiques ou dans d’autres compétitions.