Construire aujourd’hui, pour lutter demain

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Construire aujourd’hui, pour lutter demain

Un nouveau Front populaire se crée. L’instant que nous vivons est historique. Partis, syndicats, associations, s’unissent pour créer un large rassemblement contre l’extrême droite et pour des jours heureux.  

La dissolution a été comme un tremblement de terre. Que faire ? S’unir, voilà la réponse du camp progressiste. Une union loin de la NUPES en déroute. Une union large et massive de celles et ceux qui ne veulent ni de la peste brune, ni du libéralisme. 

Que faire quand on est jeune ? Le besoin et l’envie d’engagement sont d’autant plus forts dans ces périodes de bouleversement… Nous sommes la réponse à cette question. Les jeunes sont une force. Ceux qui l’ont bien compris, c’est le camp Bardella, avec 32 % des jeunes qui ont voté pour lui. 

Néanmoins, la résignation n’est pas la solution. L’action et la mobilisation le sont. La jeunesse n’est pas antifasciste par nature. À nous de convaincre de notre projet progressiste. Oui, le projet du Rassemblement national est antisocial. Oui, le Front populaire est l’alternative pour la jeunesse. 

Il ne suffira pas de clamer que nous emmerdons le Front national pour le faire reculer. Que ce soit d’ici au 7 juillet comme après. Même si nous gagnons aux urnes, le travail sera encore long pour détricoter les lois libérales des 10 dernières années.

Toutes les plus grandes conquêtes sociales, notamment durant le Front populaire dans les années 30, se sont gagnées par la lutte dans la rue et le rapport de force. Dans ces élections comme après, c’est de ça dont il s’agit. Notre travail est, dès aujourd’hui, de construire demain. 

Le seul chemin que nous avons est celui de la construction de notre organisation. Nous avons donc 1 mois pour convaincre les jeunes, quel que soit leur vote, que nous sommes la meilleure alternative pour l’avenir. 


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