À Riaumont les curés sèment la terreur 

publié le dans
À Riaumont les curés sèment la terreur 

Quel habitant de Liévin n’a jamais craint l’institution religieuse de Riaumont ? Cette grande bâtisse qui trône au sommet d’une colline de Liévin traîne un cortège d’effroyables affaires.

Un historique effroyable

Le village de Riaumont est fondé en 1960 par Albert Revet. Cette institution se compose de l’École Saint Jean-Bosco de Riaumont, d’un village d’enfants et de l’association des scouts de Riaumont.

Si ce lieu lugubre est aussi célèbre c’est à cause des horreurs qui s’y sont produites. En 1979, on signale un cas de maltraitance sur enfant, qui sera le premier d’une longue lignée. C’est seulement en 1982 que la direction départementale des affaires sanitaires et sociales stoppe les financements de l’État.

Philippe Vedovini, le grand-père du petit Émile, un jeune enfant ayant disparu en juillet 2023, est jugé comme “témoin assisté” de 1991 à 1994 dans l’affaire Riaumont.

En 2001 un adolescent se suicide dans l’enceinte des bâtiments. Non-lieu.

En 2013, les langues se délient. D’anciens pensionnaires témoignent de violences physiques et sexuelles. Une enquête est ouverte, sans succès.

Au printemps 2017 la police interpelle Alain Hocquemillier, ex directeur de l’école de Riaumont, pour détention d’images pédopornographiques. C’est seulement le 6 mai 2025 qu’il est condamné à 2 ans de prison avec sursis.

En janvier 2019 plusieurs éducateurs sont mis en examen pour violences sur mineur. trois ans plus tard, en 2022, onze personnes sont mises en examen pour viols, agressions sexuelles et maltraitances sur mineurs de moins de quinze ans.

En novembre de cette même année, deux nouvelles plaintes font surface contre Philippe Peignot et Albert Revet mais ne mènent malheureusement à rien pour cause de prescription et de la mort du fondateur du village de Riaumont en 1986.

Le 8 mars 2025 six religieux dont Alain Hocquemillier sont renvoyés pour “maltraitances et violences volontaire sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité” suite à plusieurs dizaines de témoignages d’élèves.

Aujourd’hui, trois affaires sont encore en cours d’instruction : deux abus sexuels commis par les encadrants du camp scout, un viol commis par un mineur sur un autre, Alain Hocquemillier est également soupçonné de non-dénonciation de crime.

L’institution religieuse pointée du doigt 

Si nous sommes aujourd’hui choqués d’apprendre toutes ces effroyables histoires, on ne peut qu’imaginer la terreur des pensionnaires de Riaumont à l’idée d’en parler.

Un suspect impliqué dans l’affaire Bétharram a lui-même également séjourné à Riaumont, nous pouvons supposer que si certaines victimes ont préféré se taire ou attendre autant d’années avant de témoigner, c’est que Le Village Riaumont auraient utilisés les mêmes méthodes qu’à Bétharram. Les spéculations vont bon train sur les divers moyens de pression que les directeurs auraient utilisé sur les élèves ou les familles…

L'acceptation des cookies de Twitter est nécessaire pour voir le contenu.


Le 28 mai 2025, l’association Mouv’Enfants a manifesté devant le diocèse d’Arras pour exiger la fermeture définitive de Riaumont. Cette action a pour but de dénoncer les atrocités commises à l’intérieur de ces murs. L’association a frappé fort en créant une fausse scène de crime avec des vêtements d’enfants et des crucifix ou encore en brandissant des pancartes avec un message fort : “330 000 victimes de pédocriminalité dans l’Église, la France complice”.


Édition hebdomadaire