La situation en Israël et Palestine s’enlise depuis bientôt trois semaines, les morts se comptent par milliers et les dirigeants du monde entier s’indignent de cette barbarie.
C’est au tour d’Emmanuel Macron de se rendre sur place. Mardi 24 octobre, le président de la république a atterri en Israël pour une journée ponctuée de discours, de paroles et de rencontres avec différents interlocuteurs israéliens et palestiniens.
Avant de partir, il a indiqué vouloir entamer une discussion pour la création d’un État palestinien. Des mots qui pourraient paraître révolutionnaires à première vue. Pourtant, ils sont partagés par une grande partie des partis politiques.
Maintenant, que faire lorsque l’on dit ça ?
Eh bien, si on suit le gouvernement, pas grand-chose. On regarde les bombes tomber et de loin, on demande la paix. Technique dont nous pourrions douter de l’efficacité. Dans le passé, sous François Hollande, notamment, une résolution à l’Assemblée nationale avait été votée pour la reconnaissance de l’État palestinien, sans rien donner à la fin. On pourrait reprendre alors les mots de Dalida, paroles, paroles…
Maintenant, nous devons passer aux actes, car sans cela, la barbarie ne cessera pas. L’occupation, les humiliations seront toujours le quotidien des Palestiniens.
Alors, à quoi servirait la reconnaissance de l’État palestinien par la France ?
Reconnaître un État, c’est reconnaître un interlocuteur. Mettre une personne sur la table des négociations et donc les faire avancer. C’est aussi, lui admettre des droits et dénoncer la colonisation et l’occupation. Cette reconnaissance de poids pourrait alors permettre à la création de ce fameux État palestinien que nous revendiquons depuis des dizaines d’années.
C’est la condition sine qua non à une paix juste et durable en Israël et Palestine, mais plus largement au Moyen-Orient.
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