L’Union des étudiantes et étudiants communistes organise, partout en France, sa semaine de la pensée marxiste sur le thème de l’antiracisme de classe.
Face à un racisme et un antisémitisme de plus en plus décomplexés. Face à une montée identitaire qui nous divise, L’Union des Étudiantes et des Étudiants Communistes s’est engagé à organiser des temps de débat, de formation et des activités culturelles et politiques afin de faire vivre la lutte antiraciste dans nos lieux de vie.
Des facs aux cités universitaires en passant par les cafés des campus, nous avons organisé ces événements au plus proche de nos camarades de promo : ciné-débat sur Free Angela et La Vie est Belle à Angers, café politique à Montpellier ou encore formation en présence de Florian Gulli à Nantes… La thèse du philosophe marxiste a d’ailleurs nourri les discussions et analyses des participantes et participants.
Car voilà la question : quel sens derrière notre crédo, « un antiracisme de classe » ? Quelle application concrète de l’antiracisme dans nos combats, à l’heure où la lutte contre l’antisémitisme et le racisme est dévoyée de toutes parts ?
Une chose est sûre, notre antiracisme n’a rien à voir avec l’antiracisme moral et libéral de bourgeois en quête de bonne conscience. Il se refuse aux catégorisations en « races », matrice d’analyse des réactionnaires. Il combat les dynamiques racistes, qu’elles soient institutionnelles ou individuelles, au prisme d’une analyse matérialiste de notre société. Il se veut rassembleur et unitaire pour obtenir des victoires et faire reculer l’extrême droite.
Le racisme et l’antisémitisme puisent leurs racines dans des sources distinctes et agissent dans la société de différentes manières. Nous ne pouvons nous permettre de nous laisser aller à des généralités. Car à la fin, c’est toujours la classe travailleuse qui paye le prix fort et la bourgeoisie qui s’en trouve renforcée.
Voilà tout le sens de cette semaine de la pensée marxiste : nous nous organisons pour nous former ensemble, analyser et combattre le racisme en déconstruisant tous les fantasmes de l’extrême droite et de la bourgeoisie.
