Qu’est-ce que c’est chiant de suivre la vie politique. Disons que le film est assez mauvais : scénario écrit à l’avance, jeu d’acteur pas terrible, dialogues faibles qui ne cessent de se répéter, personnages complètement éloignés de la vraie vie… Pénible. Sauf qu’à la différence d’un mauvais film, en politique, nous pouvons, en étant bien organisés, nous inviter sur le tournage, prendre le contrôle des caméras, et décider de la suite.
Il s’agit tout de même de l’avenir du pays, de la France, de notre avenir. Si on laisse faire les gens de droite drogués depuis leur plus jeune âge à la politique de Bruxelles, ils vont tout casser. Ils n’ont qu’une phrase à la bouche qu’on leur a apprise dans les grandes écoles : il faut faire des économies. Des économies, ils ne savent en faire qu’en tapant toujours sur les mêmes, à savoir les gens qui bossent, la classe travailleuse. Les actionnaires qui eux ne créent pas de richesse, peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Les patrons du CAC40, qui font leur business en regardant les autres charbonner et en encaissant à la fin du mois, n’ont pas à s’inquiéter.
L’infirmière ou la sage-femme qui ne comptent pas leurs heures, qui enchaînent les patients, qui se couchent tard et se lèvent tôt, ce sont elles qui coutent trop cher d’après l’Union européenne et les libéraux français. Pourtant, en France, on tient à notre hôpital, on a envie d’être reçu correctement en cas de pépin, on a besoin d’avoir accès à une maternité et d’y être bien pris en charge. Même chose pour la police, les magistrats, les juges ou les douaniers, alors que les armes et la drogue circulent de plus en plus, détruisant nos quartiers populaires. On a besoin de sécurité dans ce pays ! Même chose également pour l’Éducation nationale. On veut des profs bien formés, des salles de qualités, suffisamment de place pour tout le monde pour ne plus être triés. On veut une école qui ne laisse personne sur la touche !
Si on les laisse faire, ils diront que c’est trop cher et que non seulement on ne peut plus investir pour réparer ces services publics mal en point, mais qu’en plus qu’il faut continuer de les saigner. Pourtant, la France de demain est à nous. Nous ne serons pas la génération sacrifiée. Alors, emparons-nous de la chose. Emparons-nous de la politique. Intéressons-nous-y, regardons de plus près. Ce journal est un excellent outil pour commencer, pour apprendre, pour convaincre autour de soi. Il est distribué gratuitement par nous, militantes et militants Jeunes communistes.
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