Victoires improbables, défaites douloureuses, échanges exaltants… L’édition 2023 de l’Open d’Australie a été au rendez-vous.
Avant Roland-Garros (Paris), Wimbledon (Londres) et l’US Open (New York), l’Open d’Australie (Melbourne) est le premier tournoi du « Grand chelem » de l’année.
Aryna Sabalenka, athlète biélorusse, sort gagnante du tournoi féminin, après avoir battu la Kazakh Elena Rybakina en finale. Les deux joueuses arrivent à ce stade de la compétition pour la première fois.
Côté masculin, Novak Djokovic repart avec le trophée sans surprise, après avoir battu en trois sets le chouchou du public australien, le grec Stefanos Tsitsipas. Djokovic a dû surfer entre les polémiques et sa blessure à la jambe gauche, que certains remettent d’ailleurs en question. Véritable douleur ou stratégie pour perturber ses adversaires ? Seul Djokovic détient la vérité. Adepte de médecine alternative et ouvertement antivax, le désormais numéro un mondial fait régulièrement du bruit autour de sa santé.
Des routines
Toujours et encore, la financiarisation du sport. La dotation globale du tournoi bat encore son record, avec 48,3 millions à se partager. La gagnante et le gagnant ont touché 1,88 million chacun. Véritable compétition entre les tournois, cette dotation globale détermine l’appartenance ou non au cercle très fermé des tournois du grand chelem.
Routine aussi côté masculin, c’est le 10e Open d’Australie que remporte Novak Djokovic. Il a gagné son 41e match d’affilée au pays d’Oz, où il est invaincu depuis 2018, puisqu’il a gagné ses quatre derniers Open d’Australie (2019, 2020, 2021, 2023), l’ATP Cup (2020), et Adélaïde 1 (2023). Notons ici qu’il n’a pas remporté ni même joué l’Open d’Australie 2022, car il refusait d’être vacciné contre la Covid.
Et des surprises
Deux joueurs américains ont réalisé un incroyable parcours : Ben Shelton, 44e joueur mondial et Tommy Paul 19e, éliminés respectivement et quart et en demi-finale. Prometteur pour les deux jeunes joueurs qui finiront l’année chez eux à l’US Open.
De son côté, l’éternel Andy Murray a régalé le public avec deux matchs d’affilée à plus de 4 h 45. À 35 ans, le Britannique, adoré du public, a peut-être vécu le plus beau moment de sa carrière en signant deux belles victoires surprises dans ce tournoi.
Moins bonne surprise, la Française Caroline Garcia, 4e mondiale, mais éliminée en 8e de finale. Le costume de favorite était sûrement trop lourd. Il nous tarde déjà de la retrouver à Paris, à Roland-Garros. Elle devra se méfier de la championne de cette année, Aryna Sabalenka, qui retrouve sa place de n° 2 mondial, toujours en train de chasser le n° 1, la Polonaise Iga Swiatek.
En bref, on a adoré l’Open d’Australie, vivement Roland-Garros. Rendez-vous le 28 mai, sur la télévision publique !