Mauvaise surprise pour les policiers des JO, on vous l’avait pourtant bien dit 

publié le dans
Mauvaise surprise pour les policiers des JO, on vous l’avait pourtant bien dit 

Durant la période des Jeux olympiques, les policiers venus en renfort sont logés dans les cités universitaires parisiennes. La mauvaise surprise fut de taille quand ils ont découvert la présence de colocataires d’un goût certain. 

Entre cafards et moisissure, les images des room tour de ces forces de l’ordre ont fait scandale. À raison, car ces policiers, qui vont donner tout leur été pour encadrer les jeux olympiques et ces milliers de visiteurs, sont logés dans des conditions indignes. 

Ce que l’on ne dit pas ou trop peu, c’est que ce sont des milliers d’étudiants et d’étudiantes qui sont logés toute l’année dans ces conditions. Ainsi, entre les pannes de chauffage, les insectes en tout genre et les moisissures, ce sont leurs études qui sont mises en péril. 

Quand Emmanuel Macron avait annoncé la réhabilitation de 60 000 logements CROUS. Nous avions dit “ce n’est pas assez”. Résultats, des milliers d’étudiants en payent les conséquences. Cet été, des travailleurs en payent les conséquences. 

Il y a de quoi s’indigner. Néanmoins, si l’on s’indigne pour ces policiers, indignons-nous tout autant pour ces jeunes logés ainsi, mais toute l’année. 

Le problème du logement étudiant n’est plus une surprise. C’est même devenu le marronnier des médias à la rentrée. La question est comment réagir face à ça ? 

Restons-nous dans l’inaction ou avons-nous la volonté de poser la première pierre ? 

Nous, communistes, nous avons cette volonté de loger dignement tout le monde. Car oui, que l’on soit étudiant ou travailleurs, on a toujours besoin d’un toit sur la tête.

La victoire ne pourra pas seulement passer par la législation et le volontarisme d’élus locaux. La mobilisation populaire pour quelque chose aussi basique qu’un logement décent doit pousser les politiques publiques. 

Le chemin de casse du logement social emprunté par Macron doit être remonté. Ainsi, pourquoi ne pas imaginer un encadrement des loyers étendu à plus de communes ? Ou encore un quota de logements sociaux étudiants par ville où des lieux de l’enseignement supérieur sont implantés ? 


Édition hebdomadaire

Mêmes rubriques