Les chars et les soldats ont reçu l’ordre d’avancer, les bombardements sont lancés. À Gaza, et particulièrement à Rafah, c’est l’horreur, encore. Le million et demi de gazaouis bloqués dans la ville au sud de Gaza ont reçu l’ordre d’évacuer, bien que le déplacement forcé d’une population civile soit un crime de guerre. Même les États-Unis avaient haussé le ton, même la voix France s’était fait entendre, un peu. Visiblement pas assez. Une trentaine de personnes sont mortes, des enfants, encore.
Le Hamas avait pourtant accepté une trêve. Il n’en sera rien. L’armée israélienne a même bloqué les deux principaux points d’entrée de l’aide humanitaire. Tsahal affame les Palestiniens, encore.
Selon certains journalistes, il s’agirait d’une manœuvre cynique pour revenir à la table des négociations en position de force. Une manœuvre stratégique donc, sur le dos du sang et des larmes des Palestiniens, encore.
Cette barbarie doit maintenant cesser. Les diplomaties et les discussions doivent à tout prix reprendre le dessus sur les armes. Trop de vies innocentes ont été prises, de plus en plus de peuples se mobilisent pour dire “pas une de plus”. C’est le cas aux États-Unis, c’est le cas en France, où la jeunesse s’organise. Amplifions les mobilisations avec un seul mot d’ordre : cessez-le-feu ! Plus la pression populaire sera forte, plus les négociations seront n’auront pas d’autres choix que d’aboutir. Partout en France, soyons le plus nombreux possible sur les lycées, sur les facs, sur les IUT, les écoles, pour que le gouvernement français parle d’une voix plus forte.
Il existe tout un tas d’outils diplomatiques pour forcer Israël, non seulement à accepter un cessez-le-feu, mais aussi à reconnaitre la souveraineté du peuple palestinien, nous en avons souvent parlé dans ces colonnes. Il faut maintenant passer aux actes, avant que continue ce massacre insoutenable. L’Histoire nous regarde et nous jugera.