Mercredi 27 mars, Firaz Korkmaz jeune militant kurde en asile en France, était transféré de force à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle pour être expulsé vers la Turquie où il risque l’emprisonnement et la torture.
Les élus communistes étaient mobilisés aux côtés des militants kurdes à l’aéroport de Roissy pour faire pression contre l’expulsion du militant.
Une décision d’expulsion illégale
En 2020, arrêté par la police kurde pour s’être mobilisé avec le parti kurde HDP, le Parti démocratique des peuples, il fuit le pays pour éviter la prison et demande l’asile en France. Ayant déjà été condamné à une peine de prison ferme en Turquie, son expulsion entraînera forcément une incarcération.
Alors même que cette situation suffirait à lui valoir le statut de réfugié politique, et le droit d’asile en France. Une obligation de quitter le territoire français a été prononcée à son encontre le 24 mars.
Les élus communistes aux côtés des militants kurdes
Les élues des groupes communistes au Sénat et à la mairie de Paris Raphaëlle Primet, Pierre Barros et Marianne Margaté se sont donc rendus ce mercredi à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour exiger l’arrêt immédiat de la procédure d’expulsion de Firaz Korkmaz aux côtés des militants kurdes.
Le droit d’asile bafoué
Malgré la mobilisation, les appels répétés des élus et l’interpellation de la compagnie aérienne Turkish Airlines ainsi que des autorités françaises, le jeune homme a été placé manu militari dans l’avion qui a décollé à quatorze heures trente en toute illégalité.
Une situation d’impuissance terrible pour les militants qui luttent contre le partenariat du gouvernement français avec le régime autoritaire turc. Ce partenariat le rend complice de la répression que subit le peuple kurde.