Il s’en passe des choses sur la Croisette !
Me too Cinéma
Mais ce qui met le feu au tapis rouge, c’est bien le me too cinéma. Depuis les révélations courageuses de Judith Godrèche, le festival de Cannes est attendu comme un des points culminants de ce mouvement. En préambule, une tribune salvatrice “on persiste et on signe”. Le ton est donné.
La tribune ne s’arrête pas seulement à des mots, des phrases dénonçant le sexisme et les violences sexistes et sexuelles. Elle appelle aussi à l’élaboration d’une loi intégrale contre les violences sexistes et sexuelles. Dans le même temps, la fille de Judith Godrèche, présente sur le tapis, subit un cyberharcèlement pour une robe supposée trop provocante.
Un monde qui marche sur la tête et un milieu qui fait de la résistance aux changements.
Conflit israélo-palestinien
Cannes, ce sont aussi les discrets (ou pas) appels à la paix en Palestine/Israël et la libération des otages. Cate Blanchett, Leïla Bekhti, deux stars qui ont abordé avec finesse dans leurs tenues des symboles de soutien à la Palestine. L’une avec la doublure de sa robe, l’autre avec un pin’s.
L’émotion a aussi été de mise lorsqu’est montée sur le tapis rouge, une rescapée du 7 octobre en portant une robe couverte de photos d’otages, appelant à leur libération.
La paix, Omar Sy l’a aussi réclamé dans un tweet. Membre du jury, il demande un cessez-le-feu immédiat. “Rien ne justifie le meurtre d’enfants, à Gaza, ou n’importe où. Nos dirigeants élus doivent agir MAINTENANT pour sauver des vies et nous faire avancer vers un avenir ancré dans la liberté, la justice, la dignité et la paix pour tous.”
Toutes ces actions, ces symboles sont des appels pour la paix du monde du cinéma. Il nous rappelle que le cinéma international ne vit pas dans une bulle en dehors du monde. Cette vitrine qu’offre le tapis rouge doit permettre de porter des messages progressistes.
