Le Frente Amplio a remporté une victoire décisive en Uruguay, portant Yamandú Orsi à la présidence, accompagné de Carolina Cosse, première vice-présidente communiste du pays. Au second tour, Orsi s’est imposé avec 49,8 % des voix contre 45,9 % pour son adversaire de droite, Álvaro Delgado.
Cette victoire, marquée par une mobilisation populaire et une jeunesse dynamique, met un coup de frein à la montée de l’extrême droite. Bien que la campagne ait été discrète, la mémoire des violences de la dictature des années 1970 et la peur du retour d’une droite conservatrice ont motivé les électeurs.
Carolina Cosse, ancienne ministre et maire de Montevideo, apporte une touche progressiste et féministe à cette coalition de gauche. Son engagement pour la justice sociale et son opposition à l’impérialisme américain renforcent la consolidation d’un bloc progressiste en Amérique latine, isolant davantage l’extrême droite de Javier Milei en Argentine.
Ce résultat, inattendu à l’issue du premier tour où la droite semblait pouvoir s’allier avec les néoconservateurs, marque un pas supplémentaire dans la lutte contre les inégalités et la violence liées au trafic de drogue dominent le débat public. L’élection ouvre la voie à des réformes sociales et économiques attendues, tout en renforçant le rôle de l’Uruguay dans le concert des nations progressistes de la région.