La liberté menacée au lycée

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La liberté menacée au lycée

Sous Macron, la répression syndicale et politique est particulièrement violente. Des responsables CGT ont été convoqués au commissariat ou devant la justice. Plusieurs Jeunes communistes lycéens ont également été sanctionnés par leur établissement, avec le silence complice du ministère de l’Éducation nationale. 

Tarbes, novembre 2022, un jeune communiste est exclu temporairement suite à une mobilisation devant son lycée le 10 novembre, journée de mobilisation nationale pour l’augmentation des salaires. Le proviseur avait ensuite interdit aux Jeunes communistes de militer devant le lycée, au nom de la lutte contre le prosélytisme et l’endoctrinement. 

Tulle, juillet 2023, trois jeunes communistes cette fois sont exclus de leur lycée suite à un conflit social interne entre l’équipe de vie scolaire et la direction. Il leur était reproché d’avoir participé, comme un quart des élèves du lycée, à des rassemblements de soutien au personnel. 

Clermont-Ferrand, 19 mars 2024, un jeune communiste est exclu de son lycée pour s’être mobilisé sur son établissement en soutien à la mobilisation nationale des agents de la fonction publique. Encore une fois, le motif de prosélytisme est retenu pour sanctionner le militant. 

Les exemples se multiplient. L’Éducation nationale passe son temps à appeler notre génération à la citoyenneté, et elle a raison. À l’heure des immenses défis sociaux et environnementaux qui nous font face, l’engagement de la jeunesse relève d’une impérieuse nécessité. L’engagement de lycéens sur des sujets sociaux va dans ce sens. Pourtant, des sanctions pleuvent. C’est donc ça le En même temps ? 

Rien n’oblige dans la loi à punir ces jeunes, c’est en réalité à chaque fois, des décisions politiques. 

Alors, quel est le message politique envoyé ? La citoyenneté oui, mais pas en désaccord avec le gouvernement ? La citoyenneté au lycée oui, mais seulement avec des modes d’actions validés par les chefs d’établissement ? Un peu de sérieux ! Les sanctions contre les élèves mettent en danger la liberté. En assimilant engagement politique et prosélytisme religieux, les directeurs de lycée jouent dangereusement avec nos lois laïques qui sont des piliers de notre République. Le soutien des rectorats et le silence complice des récents ministres de l’Éducation nationale deviennent insoutenables. 


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