Ce samedi 30 septembre, place de la Commune, sur l’autre « Butte rouge » de Paris dans le XIIIe arrondissement, la Commune était en fête. Comme chaque année depuis 2006, l’association des Ami.es de la Commune organisait ce temps fraternel dans le but de faire vivre la mémoire de cette expérience politique riche que fut la Commune de Paris, 152 ans après sa fin tragique.
Dans les allées des stands, livres, t-shirts et points d’adhésion à la plus vieille association du mouvement ouvriers rencontrent un succès certain. L’association sort donc renforcée de l’un de ses temps forts de l’année, renforcement qui s’inscrit dans ceux des autres outils du mouvement ouvrier (syndicats, partis, organisations de jeunesse…).
Les prises de parole se sont ainsi succédé pour rappeler l’actualité des revendications et actions qui se déroulèrent pendant ces 72 jours d’éternité.
Notons celle de la doctorante en théorie politique Sixtine Van Outryve d’Ydewalle, qui rappela que l’aspiration à une démocratie par et pour la classe travailleuse n’est pas morte avec le dernier bagnard.
La Commune vit encore et tant qu’il restera sur Terre un ouvrier, une aide-soignante ou un·e salarié·e aspirant à une vie digne, elle ne mourra pas.
Clôturons avec ses mots : « lorsque le peuple se soulèvera, cette lutte pour la vraie démocratie reviendra aussi : elle continuera à animer politiquement des individus à qui l’on a appris à se taire, elle continuera à mobiliser des mouvements à qui l’on a appris à perdre, et un jour, elle gagnera. »
