Génération Jours heureux !

publié le dans

Imaginez une campagne où l’on parle des préoccupations des français, de leur réalité et de la manière dont leur quotidien peut changer. Où on parle pouvoir d’achat, santé, éducation, sécurité sociale, travail. Oui j’ai hâte que cette campagne officielle soit réellement lancée et qu’on puisse parler de nous, de nos réalités, de notre quotidien et qu’on puisse confronter nos programmes pour les Français plutôt que de se vautrer dans une surenchère de polémique stérile. Et là, nous verrons qui a le programme le plus ambitieux.

Depuis trop d’années maintenant, les politiques proposent des mesures de pansement et attendent que jeunesse se passe. Nous disons tout le contraire, il faut que jeunesse se fasse ! Si cette période commune à toutes et tous est essentielle dans la construction de chaque individu, il faut y mettre les moyens de son épanouissement.

Une partie de la jeunesse est abandonnée : appauvrie, triée sur le volet, privée d’emploi, la jeunesse est précarisée. De la sélection sur Parcoursup  à un emploi précaire en passant par la précarité étudiante, le parcours des jeunes est un véritable parcours du combattant. Le chemin avant le premier emploi stable est jonché d’embûches qui risquent à tout moment de briser les rêves et les aspirations des jeunes. Convaincus qu’un pays sacrifiant sa jeunesse se prive d’avenir, nous voulons qu’elle devienne synonyme d’autonomie et d’émancipation.

Aujourd’hui, j’ai honte de mon pays lorsque je vois l’état du service public, de ces hôpitaux et maternité qui ferment à travers le territoire laissant des territoires sans santé. J’ai honte lorsque je vois l’état de l’école publique en France, lorsque je vois dans quelle condition on accueille nos jeunes enseignants jusqu’à 40  par classe ? Oui, j’ai honte lorsque je vois l’état de notre justice, de notre police et nos collectivités territoriales, de notre industrie… C’est ça la puissance mondiale ? C’est ça un pays riche ? Un pays où 1 français sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, un pays où les jeunes sont obligés de faire la queue devant des organismes de distribution alimentaires ?

Non, ça ne peut pas être ça, ça ne peut plus être ça. Notre France, elle est heureuse, digne, solidaire, elle propose un travail ou une formation à toutes et tous, elle se donne pour ambition d’avoir les meilleurs services de santé, la meilleure formation pour nos jeunes. 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, répond à toutes nos questions de jeunes dans les pages de ce numéro. Intéressant non, un candidat à la présidentielle qui fait de la jeunesse une priorité ? Je vous souhaite donc une bonne lecture.

Nous ne serons pas la génération sacrifiée, nous serons la génération des jours heureux !


Édition hebdomadaire

Mêmes rubriques