Cette année encore, les étudiants communistes organisent un grand bal populaire les 12 et 13 juillet. Comme pour les éditions précédentes, les festivités se dérouleront place des Abbesses à Paris. Musique, politique, fête, voilà ce qui nous attend dans tout juste une semaine.
Le contexte politique instable dans lequel nous sommes doit nous rappeler l’importance de temps festif et politique comme le Bal pop’. De plus, cette année, celui-ci se déroulera au lendemain d’un second tour de législatives qui marquera notre pays.
La fête nationale qui se déroule au lendemain du bal pop doit pouvoir nous guider tout au long de cet événement. La nation n’appartient pas au Rassemblement national. En réalité, il s’est approprié les symboles d’une république qu’il méprise.
Autant dans son idéologie raciste, dans sa politique de division et de mise en concurrence des travailleurs que dans sa haine de nos institutions, il ne représente en rien un parti de défense de la République. La fête nationale, le 14 juillet, nous rappelle tout ce que signifie cette dernière. Quand elle ne tient pas ses promesses de progrès et d’émancipation pour tous, on la redresse. Le RN, lui, la piétine.
Lorsque l’on aime la France, on l’aime jusqu’au bout, dans sa mixité sociale comme dans son histoire résistante. Notre héritage est celui des Manouchian au Panthéon. Le leur est celui de Pétain à l’île d’Yeu.
Alors les 12 et 13 juillet, ne soyons pas seulement présents à Paris pour un bal populaire et festif. Réclamons aussi haut et fort notre héritage, celui de ceux qui se sont battus et qui se battent encore pour le pays et la république.
Ce bal sera aussi l’occasion pour beaucoup de profiter d’une solidarité gravée dans notre ADN. Avec six concerts gratuits, une librairie solidaire et des stands à prix défiant toute concurrence, cet événement sera celui d’un peuple qui se sert les coudes.
Les jeunes n’ont jamais été aussi précaires. Macron comme le RN ne souhaitent pas leur permettre une réelle émancipation à travers la culture et les loisirs. Cette année encore, les étudiants communistes leur prouvent qu’il est possible de le faire, et ce, gratuitement pour tous ceux et celles présents !
Rendez-vous les 12 et 13 juillet de 13 h à 1 h à la Place des Abbesses à Paris !