Le « One Ocean Summit », premier sommet international dédié à l’océan, se tient du mercredi 9 au vendredi 11 février à Brest.
Cet événement rassemble des hommes et femmes politiques, des ONG, des personnalités et des scientifiques du monde entier. Il s’agit principalement d’un temps d’échange sur des thèmes tels que la finance bleue, les navires zéro émission ou l’industrie maritime, à travers divers forums et ateliers, sans prise d’engagement de la part des personnalités politiques.
Certains chefs d’État, tout de même, sont attendus lors de la matinée du jeudi 10 février, pour annoncer, ou non, des mesures concrètes contre la dégradation des océans. La présidence française de l’Union européenne est l’organisatrice du Sommet. Emmanuel Macron devrait s’en saisir pour valoriser son action internationale, à l’approche des échéances électorales en France.
Un sommet qui ne fait pas l’unanimité
Cependant, l’organisation de ce sommet est critiquée. Ainsi, un contre-sommet nommé « Soulèvements de la mer », est déjà prévu, organisé par des militant.e.s pour le climat, qui dénoncent un événement de parade. Le contre-sommet aura principalement lieu en ligne, il sera ainsi accessible à tou.te.s.
En effet, ces militant.e.s écologistes ne font pas confiance aux personnalités politiques participant au Sommet pour régler la catastrophe climatique engendrée par le mode de production capitaliste et par les politiques néolibérales.
Au contraire, les organisateurs et organisatrices du contre-sommet considèrent que ces personnalités politiques sont les vraies responsables de la catastrophe environnementale. Ils craignent que le sommet serve la transformation de la lutte écologique en nouvel outil markéting permettant de prôner, par exemple, la finance bleue, qui n’est pas sans rappeler le principe de capitalisme vert.