16 mars: les jeunes ont répondu à l’appel

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16 mars: les jeunes ont répondu à l’appel

Mardi 16 mars a eu lieu une journée de mobilisation nationale de l’ensemble de la jeunesse. Initiées par le MJCF et rejoints par une large inter-organisations jeunes, des manifestations se sont tenues sur l’ensemble du territoire. 

De légitimes revendications qui progressent chez les jeunes

On le sait, la jeunesse est parmi les premières victimes de la crise sanitaire et sociale que nous traversons: chômage de masse, précarité, études atrophiées, inégalités creusées… C’était pourtant la première journée de mobilisation rassemblant l’ensemble de la jeunesse, après l’essai transformé des étudiantes et étudiants le 20 janvier. 

Sans pouvoir compter sur le soutien des grands médias nationaux  – excepté l’Humanité qui avait publié en premier l’appel – trop occupés à commenter les coups médiatiques du gouvernement vis-à-vis d’influenceurs, les Jeunes communistes ont redoublé d’efforts pour populariser cette date auprès de la jeunesse. En tout, ce sont des dizaines et dizaines de milliers de tracts qui ont été diffusés par le MJCF partout en France, devant les lycées, universités, pôles emploi, foyers de jeunes travailleurs… 

Un savoir-faire militant, mais surtout l’envie de faire connaître à la jeunesse les propositions révolutionnaires du MJCF pour sécuriser les parcours de vie et de formation des jeunes. Parmi elles, la  suppression de la sélection et de la réforme du bac, le revenu étudiant ou encore le CDI comme norme d’embauche… 

Un appel à la mobilisation chaudement accueilli par la jeunesse, comme en témoigne Léon Deffontaines, Secrétaire Général du MJCF: “ Cela fait des années qu’au MJCF nous portons ces revendications, et particulièrement aujourd’hui, celles-ci trouvent un écho large dans la jeunesse, qui se rend bien compte que le capitalisme n’est pas en mesure de répondre à ses besoins et aspirations”. 

Une mobilisation réussie dans le pays

A Paris, ils étaient des milliers, malgré la pluie, à battre le pavé, dans un cortège d’où le rouge dominait et où se mêlait lycéennes et lycéens, étudiantes et étudiants mais aussi jeunes travailleuses et travailleurs, rejoints par des figures politiques nationales comme Fabien Roussel. 


Mais cette journée de mobilisation ne saurait se résumer à la manifestation parisienne. Preuve de l’implantation locale du MJCF sur tout le territoire, des milliers de jeunes ont manifesté dans les grandes métropoles étudiantes comme Toulouse, Lyon ou Bordeaux, mais aussi à Pau, Poitiers, Lille, Charleville-Mézières ou encore Angers. A chaque fois, la jeunesse a fait preuve de son unité et de sa détermination à ne pas laisser un gouvernement incapable de dépasser ses dogmes libéraux lui priver de son avenir. 

Le rapport de force est instauré, la balle est maintenant dans le camp du gouvernement. 

Mais il y a fort à parier que les jeunes n’en resteront pas là, et que cette journée saura trouver des suites. C’est à quoi compte s’atteler le MJCF dans les prochaines semaines, afin de transformer cette révolte qui gronde en débouché politique, et en victoires.  


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