Pas de Grand Chelem, mais une grande soirée de MMA

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Pas de Grand Chelem, mais une grande soirée de MMA

Le public français a une nouvelle fois célébré ce qui se fait de mieux en matière de MMA, avec cette édition 2024 de l’UFC Paris. La salle était pleine dès 18h30 et l’ambiance montait tranquillement en température pour soutenir les 9 français en lice.

Entre déception et célébration 

Pour la première fois en tête d’affiche de l’UFC Paris, Benoît Saint Denis a vécu une soirée qui a tourné au vinaigre. Le Français a été arrêté par le médecin avant la 3ᵉ reprise, car son œil droit, enflé à cause des frappes répétées de son adversaire, ne lui permettait plus d’avoir un champ de vision suffisant. 

Malgré les marseillaises résonnant dans les tribunes, Benoît Saint Denis n’a pas trouvé la solution pour renverser la vapeur. Moicano quant à lui, a, dès le premier round, entamé un « take down », puis un « ground and pound ». 

Précédemment, Farès Ziam a infligé un KO stratosphérique grâce à un coup de genou au timing parfait et à l’amplitude spectaculaire, face à un ancien adversaire de Benoît Saint Denis, Matt Frevola. En multipliant les zones de frappe et les niveaux, Ziam dépassait totalement l’étasunien qui semblait dominé dans tous les compartiments et épuisé. 

Un peu avant, Taylor Lapilus ouvrait le bal devant « Le meilleur public du monde », selon ses propres mots. Le Français a offert au public un combat tout en maîtrise, suivi d’une victoire par décision unanime. 

Le colosse Nassourdine Imavov, en co-main event, a également réussi à s’imposer par décision unanime face à l’Américain Brendan Allen. Une victoire qui lui ouvrira peut-être la porte d’un combat pour le titre amplement mérité.

Les surprises des chefs 

Ovation aussi pour le lourd-léger Oumar Sy, qui l’a bien rendue au public en s’imposant à la décision face au coréen aux mains de pierre Jung. Agressivité et spectacle était au RDV tout au long de la confrontation.  

C’est en sortie de corps-à-corps que, de son côté, Morgan Charriere a confirmé sa domination sur un direct en plein menton contre le Brésilien Miranda, qu’il n’avait pourtant pas prévu d’affronter initialement, l’adversaire désigné s’étant désisté. 

Enfin, l’Américain Bryan Battle s’impose largement face à Kevin Jousset qui a connu sa première défaite à l’UFC. Comme pour BSD, le combat a été arrêté, mais par l’arbitre cette fois-ci, et à la deuxième reprise. Bryan Battle a célébré à sa manière, c’est-à-dire sans respect et vulgairement. Il a fait des doigts d’honneur aux spectateurs avant d’être copieusement hué.

Malgré les quelques défaites tricolores, ce fut une belle soirée bleu blanc rouge qui démontre une nouvelle fois l’engouement croissant des Français pour le MMA.


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