Il est de coutume de dire qu’il n’y a pas de pause dans la lutte. Un adage qui se révèle particulièrement vrai en cette année 2023. Après des mois d’une bataille massivement suivie contre la réforme des retraites, après les innombrables mouvements menés dans différentes entreprises et secteurs durant les NAO, une large intersyndicale annonce une grande rentrée sociale.
Une mobilisation annoncée au 13 octobre
C’est par un communiqué que les syndicats appellent le monde du travail à se mobiliser le 13 octobre prochain. L’impérative hausse des salaires, des pensions et des minimas sociaux, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et autant de revendications concrètes seront portées.
La CGT souligne “qu’avec 25 000 millionnaires supplémentaires entre 2021 et 2022, la France devient médaille de bronze mondiale”, un chiffre qui dénote avec le pouvoir d’achat en berne des Français.
En cette période de préparation du PLF (projet de loi de finances) et du PLFSS (projet de loi de finances de la Sécurité sociale), des mesures concrètes et structurelles peuvent être prises, rappellent les syndicats.
Contre la débandade court-termiste
À l’inverse, le gouvernement s’enferme dans une position bien maladroite. À jongler entre une politique renforcée de la prime et du chèque et des demandes sans contraintes, il se trouve bien incapable de répondre aux aspirations des Françaises et des Français.
D’ailleurs, Fabien Roussel, Sectaire national du PCF, y est allé de son bon mot, en renommant Bruno Lemaire en “Bruno Demande”, en référence à ses perpétuelles demandes inassouvies par le patronat.
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Quoi qu’il en soit, le mot d’ordre est d’ores et déjà donné.