Grégoire de Fournas, député depuis 2022 et élu pour divers mandats locaux depuis 2015, est impliqué dans plusieurs scandales racistes. Retour sur un archétype de l’hypocrisie réactionnaire.
Dégradation d’une fresque municipale
Le premier, en 2010, concerne la détérioration d’une fresque rendant hommage aux personnes reconduites à la frontière. Celui qui n’est alors qu’un militant identitaire de 25 ans écope d’une amende de 200 euros. Ne faisant pas appel de la décision, il admet donc sa responsabilité.
“Qu’il retourne en Afrique !”
10 ans plus tard, le délinquant se fait remarquer au début de son mandat de député. Au cours d’un débat sur l’action de l’ONG SOS Méditerranée, le député fraîchement élu lance à son homologue de la France Insoumise Carlos Mertens Bilongo : “Qu’il retourne en Afrique !”
Son parti tente tant bien que mal de le défendre, se confondant en mauvaise foi. Selon ses voisins de banc, il parlait des Africains dans leur ensemble, comme pour relativiser la gravité du propos. “Être raciste envers une personne en particulier, c’est grave, mais si c’est l’entièreté d’un groupe qui est visé, alors ça va, il s’agit d’une simple opinion politique”... ou pas : c’est même la définition du racisme. Suite à cela, il est exclu de la chambre basse pendant 15 jours, une sanction qui n’avait alors été utilisée qu’une seule fois.
Dans le tumulte, d’autres propos racistes tenus par le vigneron refont surface, toujours à l’encontre de personnes noires.
Un hypocrite sur l’immigration
Dans ses vignes, le député a recours à de la main-d’œuvre étrangère payée 5 euros de l’heure et travaillant 100 heures par semaine selon ses propres aveux. S’il s’en plaint, il a pourtant accepté ces travailleurs pour pouvoir les payer une misère et se gaver sur leur dos. En clair, il est contre l’immigration… sauf quand il s’agit d’exploiter des travailleurs.