Alors que le G20 se réunissait en fin de semaine dernière pour consacrer 10% des bénéfices aux multinationales dans un plan censé taxer les bénéfices des multinationales, le peuple cubain, sous le coup des sanctions économiques américaines amplifiées par la crise sanitaire, vit une période de crise grave.
Le blocus criminel des États-Unis contre Cuba a de graves répercussions sur sa jeunesse et l’ensemble de la population, mettant en péril l ‘approvisionnement en matériel et en produits alimentaires, provoquant des pénuries partout sur l’Île…
Dénoncé d’innombrables fois, ce dernier n’a pour objectif que la fin de la souveraineté populaire cubaine, la déstabilisation du pays et l’imposition des intérêts capitalistes.
A ces multiples crises causées par les ingérences étatsuniennes s’ajoute le recrutement par Washington de mercenaires, envoyés sur l’île pour tenter de déstabiliser le processus révolutionnaire cubain et monter sa population contre ses représentants.
Or, c’est la population cubaine elle-même qui, à l’appel de leur président Miguel Diaz-Canel, descendent aujourd’hui dans les rues afin de dénoncer les sanctions imposées unilatéralement par les Etats-Unis.
Ces sanctions, sur lesquelles Biden ne semble pas prêt de revenir, sont d’autant plus désastreuses et inhumaines dans une période de pandémie qui touche l’ensemble des populations de la planète.
Alors même que Cuba, à la différence des comportements individualistes et belliqueux des grandes puissances durant toute la pandémie, a été exemplaire.
Envoyant des médecins, développant la solidarité internationale et produisant des vaccins aux brevets publics accessibles, Cuba a agi avec humanité et solidarité. Ces actions se sont déroulées malgré le maintien du blocus par Washington depuis 1962, qui a fait pour la 28eme année consécutive l’objet d’une résolution de l’ ONU appelant à la levée des sanctions américaines.
Seuls les Etats Unis et Israël se sont opposés à cette résolution.
