L’arrivée de l’été est synonyme pour des milliers de jeunes d’inconnues concernant leur avenir. Les résultats d’affectation de Parcoursup se font attendre tout comme le nom de la ville dans laquelle ils vivront afin de poursuivre leurs études l’année prochaine.
Ce manque de perspective sur la rentrée empêche les jeunes bacheliers de se projeter pour la rentrée, notamment en termes de logement. Cette difficulté s’accentue avec la mise en tension des cités universitaires. Aujourd’hui en France, il y a bien trop peu de cités universitaires comparées au nombre d’étudiants et d’étudiantes.
Partout sur le territoire et particulièrement à Angers, Lyon ou La Rochelle, on observe une explosion de la tension locative sur des logements étudiants gérés par des bailleurs privés. Les ratios atteignent 4 demandes pour un seul et même logement étudiant. Cette tension locative est suivie de près par une explosion des prix des loyers depuis 3 ans.
Alors que le logement est le premier poste de dépense des étudiantes et des étudiants, que cette situation impacte fortement la vie des jeunes, cette question a peu été abordée dans la période électorale.
Il est temps de mener une politique ambitieuse en matière de logements étudiants. Cela passe par un investissement massif dans le CROUS avec un plan de construction de 350 000 logements étudiants.
Cette ambition est portée par les candidats de la Nupes aux législatives, à fortiori communistes. Alors le 19 juin, pas un pas en arrière, faisons élire un maximum de députés communistes et de gauche à l’Assemblée nationale.