Depuis quelques jours, la Palestine est au cœur des mobilisations des étudiants.
Aux États-Unis comme en France, ce mouvement pour la Paix est salvateur. Dans un moment où l’État israélien est tout-puissant, la voix des étudiants se fait forte.
Les répressions policières que nous vivons sur ce mouvement ne sont pas acceptables. Le débat doit pouvoir être mené au sein des universités et personne ne devrait s’en sentir exclu. Le contrôle grandissant du débat politique dans les universités est insupportable. De plus, le chantage aux subventions semble presque puéril par rapport à l’enjeu qui est face à nous.
L’enseignement supérieur est un formidable lieu de politisation. Créateur d’esprit critique, il nous grandit. Si nous y mettons fin, nous ne récolterons qu’une pensée unique, réactionnaire, car figée.
Le combat pour la Palestine est un combat de tous les jours, et ce, depuis longtemps. Peu importe les échéances électorales. Les communistes l’ont bien compris. Depuis le début, nous nous battons en soutien aux luttes palestiniennes et pour la paix ; de la libération de Salah Hamouri à celle de Marwan Barghouti, en passant pat la reconnaissance d’un État palestinien à côté d’un État israélien sur les frontières proposées par l’ONU.
Cette mobilisation, nous l’attendons depuis longtemps. Nous devons être force d’initiative, car notre voix est originale. Nous sommes de ceux qui ont vu la réalité en face. Nous sommes de ceux qui revendiquent la reconnaissance de la Palestine par l’État français depuis bien longtemps. Nous sommes de ceux qui ont dénoncé l’apartheid avant tous.
Soyons à l’initiative de rassemblement sur nos universités. Les revendications que nous portons peuvent se faire entendre si les liens entre les étudiants, mais aussi avec les administrations, sont maintenus.
