Le 7 décembre dernier, l’Humanité publiait un appel à manifester le 21 janvier contre la loi immigration. Malgré la “diversité d’idées, d’engagements et de professions” des signataires, ce texte exprime une volonté de se rassembler au-delà d’un cercle parfois restreint.
C’est une réussite. L’appel a été signé par plus de 200 personnalités de tous les horizons. Parmi eux, on retrouve Jacques Toubon, ministre sous Jacques Chirac et ancien défenseur des droits, Hélène Langevin-Joliot, physicienne, ou encore Dominique Sopo, responsable de SOS Racisme. Personnalités politiques, représentants syndicaux, intellectuels, comédiens et autres artistes se rassemblent ici pour lutter contre une loi inhumaine qui laisse percevoir une bien maigre lutte gouvernementale contre les thèses de l’extrême droite.
Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF, souligne un “appel historique” pour demander à Emmanuel Macron la non-promulgation du texte, voté à l’Assemblée Nationale le 19 décembre. Dimanche 21 janvier, ces manifestations se feront au nom d’une politique “digne et humaine d’intégration”, au nom de la préservation des droits fondamentaux et républicains.
À la suite de cet appel, nombre d’organisations se sont joint à l’idée d’une marche le 21 janvier. C’est notamment le cas du Mouvement jeunes communistes de France.
