Le sigle LGBT a vocation à désigner les personnes dont la sexualité n’est pas exclusivement hétérosexuelle, nommément les lesbiennes (L), gays (G), bissexuels (B) et trans (T). Un sigle plus extensif a été mis à jours pour inclure de nouvelles identités par l’ajout du “+”.
Les personnes LGBT+ vivent au quotidien des réalités très différentes, et font face à des problèmes différents en fonction de leur pays d’origine, de leur statut social, économique, etc., mais elles expérimentent toutes des discriminations.
Pour éviter tout amalgame ou incompréhension, nous tenons à rappeler la signification de ces différents termes. Nous n’avons pas toutefois la prétention de donner une définition universelle, chacun est libre de se définir comme il ou elle l’entend.
Lesbienne : femme homosexuelle, qui éprouve des sentiments amoureux et/ou une attirance sexuelle principalement ou exclusivement envers les femmes.
Gay : le mot gay évoque parfois la communauté homosexuelle dans son ensemble (exemple “Gay Pride”), mais il est surtout utilisé pour désigner les hommes homosexuels, qui éprouvent des sentiments amoureux et/ou une attirance sexuelle principalement ou exclusivement envers les hommes.
Bissexuel-le : personne éprouvant des sentiments amoureux et/ou une attirance sexuelle envers des hommes et des femmes, à des périodes différentes de sa vie ou simultanément.
Trans : personne dont le sexe assigné à la naissance ne correspond pas à l’identité de genre. Selon le site “C’est comme ça”, de l’association SOS homophobie, la transidentité “désigne ainsi le fait de vivre, ponctuellement ou durablement, selon l’apparence et les habitudes de la catégorie de genre opposée à celle assignée à la naissance, ou bien encore le sentiment d’appartenir soit aux deux catégories de genre, soit à aucune. Les personnes ‘trans’ peuvent se définir comme garçon ou fille, mais ne le font pas forcément si elles ne souhaitent pas être enfermées dans une catégorie.”
Intersexe ou intersexué-e : personne dont les caractéristiques génétiques et hormonales les affilient aux deux sexes biologiques. Dans la grande majorité des cas, les médecins et/ou parents doivent alors faire un “choix” entre le sexe masculin et féminin, puisque l’identité intersexe n’est reconnue que dans quelques pays comme l’Australie ou l’Allemagne.
Bien que le sigle LGBT+ se veuille inclusif, il n’existe pas un réel consensus sur certains termes. Par ailleurs dénoncer les discriminations subis par des personnes sur la base de leurs préférences sexuelles ou leur identité de genre réelle ou supposée ne nécessite pas nécessairement un recensement exhaustif des différentes formes. La recherche du plus petit dénominateur commun pour aboutir au rassemblement le plus large est même indispensable.