100 jours avant les JO, 3 000 étudiants expulsés 

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100 jours avant les JO, 3 000 étudiants expulsés 

Nous sommes à 100 jours des Jeux olympiques de Paris 2024. La flamme olympique est lancée et les expulsions aussi !

Ce qui ressort le plus n’est pas la joie, mais bien la sinistrose ambiante. Le gouvernement tente tant bien que mal de se rassurer en disant qu’une fois dedans, les Français seront bien contents d’accueillir ces Jeux olympiques. 

“Oui, des jeux populaires !” Scandent les organisateurs. Peut-être qu’à force de le dire, nous finirons par y croire, méthode coué à l’appui. 

L’inquiétude est grande dans la première ville universitaire de France. Les 3 000 expulsés sont laissés dans le flou. Si des déménagements sont prévus, beaucoup n’ont pas encore la certitude de leur destination. Ajoutant un stress dans une période déjà partagée entre les partiels et les affectations ParcourSup ou Mon Master. 

Ils sont une centaine à avoir déjà cédé leur place. Car oui, plus les étudiants partent tôt, plus ils auront un bon relogement. Ceux qui souhaitent par exemple partir à la fin de leurs partiels ou plutôt en juin se retrouveront donc fort dépourvus. Premier arrivé, premier servi, dit l’adage. 

Le logement est un sujet sensible pour les étudiants. La pénurie qui agit violemment précarise toujours plus. Nous disposons aujourd’hui d’un logement CROUS pour 17 étudiants. Elles sont loin les 35 000 places promises.

D’ailleurs, c’est un sujet que le gouvernement aime ramener sur la table. Comme si le logement social, étudiant ou non, était un privilège et qu’il fallait toujours réduire le nombre de bénéficiaires ou durcir les règles. 

Pourtant, le logement social est avant tout un garde-fou. Il permet à des milliers de personnes de ne pas être à la rue. L’en même temps du gouvernement serait-il finalement de se plaindre du nombre grandissant de SDF, tout en assouplissant la loi SRU pour les villes concernées ? Drôle de façon de faire.


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