C’est la dernière ligne droite, dimanche, les bureaux de vote s’ouvriront et les jeux seront faits. Nous n’avons jamais été aussi proches d’envoyer cinq communistes au Parlement européen. Nous y croyons !
Voter pour la liste de la gauche unie pour le monde du travail, c’est voter pour une liste engagée pour la science. Donc engagé pour l’enseignement supérieur et la recherche. Nous avons besoin d’être représentés au Parlement européen.
L’ESR subit les directives de l’Europe tout autant – voire plus – que n’importe quel autre secteur. Processus de Bologne, sélection, concurrence européenne, fusion d’université, voilà ce qu’a fait l’Europe pour le supérieur. Ils cachent la misère derrière Erasmus, mais le 9 juin, ne soyons pas dupes.
Nous avons besoin d’un plan ambitieux. Il passe notamment par un investissement massif dans nos lieux de l’enseignement supérieur. Nous devons construire des structures pour accueillir le plus de jeunes possible. Les défis écologiques, économiques et sociaux nous y obligent.
Ils nous obligent à prendre nos responsabilités en matière de recherche. Celle-ci ne doit plus être laissée aux mains du privé qui ne pense qu’à la rentabilité. Leur reprendre, c’est garantir une souveraineté sur la création des savoirs et leur utilisation. Si les recherches autour de la covid n’avaient pas été stoppées faute de financement, qui sait ce que nous aurions pu éviter ?
C’est aussi garantir à chaque jeune de pouvoir faire les études de son choix. Cela, quel que soit le milieu social d’origine. Avec le revenu étudiant, nous avons entre les mains la possibilité d’avoir la jeunesse la mieux formée. Ce revenu est un symbole de solidarité entre la jeunesse et les travailleurs. Fondé sur une branche de la Sécurité sociale, il garantit l’égalité entre tous et toutes.
Pour toutes ces raisons, pour reprendre la main sur notre avenir, pour moi, dimanche, ce sera Léon et la gauche unie pour le monde du travail !
