Le Bal Pop’ : une fête populaire pour préparer l’après

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Le Bal Pop’ : une fête populaire pour préparer l’après

Cette année encore, l’Union des étudiants communistes (UEC) organisait le Bal Pop’ sur la place des Abbesses dans le 18ᵉ arrondissement de Paris les 12 et 13 juillet. L’occasion de préparer l’après et les luttes à mener. 

“Avec le retour du fascisme, les artistes doivent s’engager”

La programmation artistique permet à de nombreux artistes amateurs ou en voie de professionnalisation de se produire devant les centaines de personnes présentes. Du rap au reggaeton en passant par la variété française, un grand nombre de genres musicaux sont représentés. Pour Dods, rappeuse, c’est important de venir : “Les valeurs du rap sont assez proches de celles du Bal Pop’. L’événement donne la possibilité à toutes et tous de se produire et de revendiquer ses valeurs et revendications politiques. Avec le retour du fascisme, les artistes doivent s’engager.

Un meeting unitaire et offensif

En ouverture de la deuxième journée de concerts, Yannick Monnet, député PCF de l’Allier, Sigrid Gérardin, syndicaliste FSU, Assan Lakehoul, Secrétaire général du MJCF et Léna Raud, Secrétaire nationale de l’UEC, prennent la parole. L’objectif est clair : alerter sur la progression du RN qui semble inéluctable. Pour Yannick Monnet, la menace est tangible. Réélu au 2d tour avec moins de 600 voix d’écarts face au RN, il alerte sur la nécessité de convaincre les électeurs du parti d’extrême-droite, sans quoi la gauche est condamnée à être minoritaire.

Une belle démonstration de force du mouvement communiste

En réunissant des centaines de personnes pendant deux jours sur la Butte rouge, l’UEC a montré sa capacité de mobilisation et d’organisation. Des jeunes de toute l’Île-de-France sont venus danser, écouter les concerts ou manger des falafels préparés par les étudiants communistes. 

Plusieurs ont même rejoint le mouvement pour organiser la riposte à l’extrême-droite et leur colère contre le patronat. C’est aussi en montrant l’utilité de la gauche par des fêtes populaires et des évènements de masse qu’elle reprendra le terrain perdu au RN. Multiplions ces initiatives, venons et faisons venir à la fête de l’Humanité des 13, 14 et 15 septembre, pour montrer qu’un autre chemin est possible.


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