Tandis que la situation du peuple Palestinien se dégrade encore et toujours plus, les dirigeants israéliens font face à une crise interne.
Depuis cet été des milliers d’israéliennes et d’israéliens se mobilisent pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire, la gestion de la crise économique et pour dénoncer la corruption régnant au sein du gouvernement réactionnaire de Netanyahou. Ils exigent sa démission.
Rejoins par Benny Gantz (le leader de l’alliance Bleu et Blanc) sur fond d’alliance politicienne au détriment des peuples, Netanyahou semblait avoir « sauvé son siège ». Pourtant cette alliance fut rapidement une catastrophe tant pour le peuple Palestinien que pour le peuple Israélien. Avec des centaines de milliers de personnes au chômage ainsi qu’une gestion calamiteuse de la crise sanitaire, le gouvernement israélien est dans l’impasse vis-à-vis du vote de la loi budgétaire. Ce vote est un des axes majeurs de l’alliance Netanyahou-Gantz, puisque depuis fin août (date initiale du vote) aucun compromis n’a été trouvé sur cette question mis-à-part une date butoir d’adoption fixée au 23 décembre 2020.
A rajouter à cela le vote du Parlement en faveur de sa dissolution (61 pour/54 contre) en lecture préliminaire il y a quelques semaines, et toutes les cases sont cochées pour la mise en place de nouvelles élections législatives (la quatrième en 1 an et demi) pour le bien de carrières politiques. Le vote du Parlement marque l’extrême fragilité de ce gouvernement censé offrir un partage du pouvoir entre Netanyahou et Gantz.