Après 15 ans d’effacement à l’élection présidentielle, le candidat du PCF partait évidemment avec un grave déficit de notoriété. Certains se demandaient même ce qui pouvait bien le différencier à gauche. Aujourd’hui, Fabien Roussel crève l’écran, parle aux classes populaires et personne ne peut plus le compter pour une candidature sociale-démocrate supplémentaire.
Redonner espoir à la France du travail
Face aux prophètes du déclin qui tournent en boucle, face à une gauche qui a renoncé aux conquêtes sociales, la candidature communiste apporte un vent nouveau. « La France des Jours Heureux » n’est pas qu’un slogan. Fabien Roussel et les communistes font vivre cet engagement partout où ils passent en portant des « réformes heureuses ».
Naviguant entre les polémiques stériles, les communistes font renaître des espoirs de grandes conquêtes sociales : des salaires hauts pour bien manger, des services publics partout, une écologie qui s’attaque au capital et pas aux classes populaires. La France des Jours Heureux est bien celle du travail et son ennemi, c’est le capital !
Derrière les « réformes heureuses », les communistes n’ont rien lâché de leurs ambitions, les solutions sont en confrontation directe avec le pouvoir du capital : nationaliser AXA, la BNP, la Société Générale, ou encore nommer des administrateurs judiciaires dans les entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale femmes-hommes.
Fabien Roussel fait exploser l’audimat
Manifestement, le retour du PCF occupe une place que personne ne peut lui contester. Et elle intéresse la population. Le 14 décembre dernier, France 2 explose son record d’audience de l’année en invitant Fabien Roussel qui regroupe 4,1M de Français derrière leur téléviseur. Le 23 janvier, c’est au tour du 13h de TF1 d’atteindre des sommets en invitant le député du Nord avec 5,8M de téléspectateurs.
Le candidat communiste franchit à grande vitesse un premier obstacle : se faire connaître. Il faut dire qu’il partait de loin. En janvier 2020, d’après le « Tableau de bord des personnalités » de l’IFOP, seuls 22 % des sondés déclaraient le connaître. Parmi eux, la moitié en avait une bonne ou très bonne opinion. Deux ans plus tard, en janvier 2022, 57 % des sondés le connaissent et parmi eux 44 % en ont une bonne ou très bonne opinion. Conclusion : quand il se fait connaître, Roussel ne déçoit pas !
Une mobilisation qui s’amplifie sur le terrain
Partout, les Comités des Jours Heureux fleurissent et soutiennent la candidature communiste tout en gardant appui dans les luttes sociales. C’est aussi cela la différence communiste. La campagne d’un candidat communiste suffit à le distinguer. Le candidat des Jours Heureux a les deux pieds dans les luttes, et son Parti aussi.
Aux côtés des ouvriers de la SAM ou des travailleurs sans-papiers de RSI à Gennevilliers, Fabien Roussel prolonge les efforts des militants communistes qui sur l’ensemble du territoire soutiennent et souvent impulsent les luttes des travailleurs. Et c’est bien l’objectif de cette campagne, faire le meilleur score possible et renforcer nos organisations pour lutter efficacement tous ensemble et contester le pouvoir au capital.