Suite au remaniement ministériel, Sylvie Retailleau est à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Présidente de l’Université Saclay, elle s’est distinguée en matière de fusion des universités et d’augmentation des frais d’inscription pour les étudiantes et étudiants.
La nouvelle ministre a également participé activement à la rédaction d’un rapport consacré à l’investissement dans la Recherche qui aura servi de base à la proposition de loi de programmation de la Recherche. Elle y défendait un investissement rentable pour les seules universités compétitives en matière de recherche.
Pourtant, l’élévation du niveau de connaissances de la société ne pourra se faire qu’avec un enseignement supérieur de qualité qui soit réellement accessible à toutes et tous. Une recherche libre, éloignée des logiques de rentabilité et d’obligation de résultat, est primordiale pour parvenir à des innovations scientifiques.
C’est tout le contraire qui s’annonce avec la nomination de Sylvie Retailleau en tant que ministre de l’Enseignement supérieur.
Sylvie Retailleau s’inscrit dans le paradigme de la concurrence, de la rentabilité, de l’enseignement à plusieurs vitesses, du pilotage par projet. Elle s’inscrit à pleine vitesse dans la libéralisation de l’enseignement supérieur et de la recherche.