Sports de combat : Quand la France gagne

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Sports de combat : Quand la France gagne

À l’image de la tour Eiffel, les combattants français ont brillé à Paris. Retour sur le parcours des médaillés.

Boxe Anglaise

Billal Bennama (argent) : Le fils de Mohammed Bennama, un des meilleurs entraîneurs de boxe en France, sort des jeux la tête haute. Il a été désigné vainqueur par décision partagée lors de son quart de finale extrêmement serré contre le Cubain Alejandro Claro (-51kg).  En demi-finale, il a su s’imposer contre le Dominicain Alcantara Reyes, dans un combat qui aurait pu pencher de n’importe quel côté selon l’appréciation des juges. Malheureusement, il sera surclassé assez largement en finale par l’Ouzbek Dusmatov.

Sofiane Oumiha (argent) : En finale, l’affrontement semblait pencher en sa faveur, et ce, malgré un premier round en faveur de son concurrent cubain, mais les juges en ont finalement décidé autrement. Une nouvelle fois, l’image de ses larmes restera la plus mémorable de son parcours. 

Lui qui rêvait de décrocher une médaille d’or olympique, après avoir remporté « seulement » l’argent à Rio en 2016, favori de sa catégorie (-63,5 kg) qui aura presque tout gagné, devra s’armer de patience pour retenter sa chance à Los Angeles en 2028. 

Djamili-Dini Aboudou Moindze (bronze) : Le titre olympique échappe aussi à Djamili-Dini Aboudou Moindze chez les lourds. Le Français s’est incliné en demi-finale et repart avec une belle médaille de bronze sans combattre dans une petite finale. Ce titre étant accordé aux deux perdants des demis afin de compenser les mauvais tirages. Le grand public aura pu découvrir un boxeur français avec du cœur sur le ring.

Taekwondo

Althea Laurin (or) : A seulement 24 ans, Althéa Laurin (+67kg)  était la grande favorite, mais encore fallait-il confirmer son statut. La Championne du monde en titre, championne d’Europe et n°1 mondiale, s’est montrée déterminée, appliquée et extrêmement concentrée. Si bien qu’elle n’a concédé aucun round à ses adversaires jusqu’à la finale, tous ses combats s’étant soldés par 2-0 net et sans bavure en sa faveur.

Cyrian Ravet (bronze) : Une médaille de bronze obtenue dans la confusion. Cyrian Ravet (-58kg) a décroché, mercredi 7 août, le bronze par forfait. En effet, l’Italien Vito Dell’Aquila, champion olympique en titre, souffre d’une blessure aux adducteurs qui l’avait déjà handicapé en demi-finales. Cette péripétie n’enlève évidemment en rien le mérite du combattant français, dont la place en petite finale a été le fruit de nombreux efforts, et contribue à démocratiser une discipline relativement méconnue en France.

Judo

Épreuves par équipes mixtes (or) : Il y a trois ans aux Jeux de Tokyo, la France avait battu le Japon à domicile. Lors des JO 2024, les Japonais ne sont pas parvenus à rendre la pareille. Les Français ont une nouvelle fois remporté la médaille d’or par équipes, et restent donc invaincus dans cette épreuve introduite aux JO de Tokyo. Les deux performances les plus mémorables lors de la finale reste celle de Joan-Benjamin Gaba contre la légende du judo japonais Hifume Abe, qui a remis la France sur les bons rails. Mais également celle de l’incontournable Teddy Riner, qui vient à bout de son opposant japonais deux fois, dont la dernière pour sceller la victoire française.

Épreuves individuelles : À la sortie des championnats du monde 2023 de Doha, Stéphane Nomis, le président de la Fédération française de judo (FFJ), avait fixé l’ambitieux objectif de 10 médailles olympiques. 

Le pari a été tenu : Shirine Boukli (bronze en -48 kg), Luka Mkheidze (argent en -60 kg), Amandine Buchard (bronze en -52kg), Sarah-Léonie Cysique (bronze en -57 kg), Joan-Benjamin Gaba (argent en -73 kg), Clarisse Agbégnénou, (bronze en -63kg), Maxime-Gaël Ngayap Hambou (bronze en -90 kg), Romane Dicko (bronze en +78 kg) et Teddy Riner (or en +100 kg) en ont rapporté neuf au total. Malgré ce record, la FFJ a fait savoir son mécontentement. La faute à un scénario trop vu pendant la semaine olympique : une Française, favorite de sa catégorie, qui échoue en quarts ou en demi-finales. 


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