RSA : Une solidarité pas assez “active”

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Emmanuel Macron et Élisabeth Borne comptent s’attaquer au Revenu de solidarité active. Les Républicains en rêvaient ? La République en marche le fait ! Cela faisait des années que la droite lorgnait sur les bénéficiaires du RSA. Retoqués plusieurs fois par le Conseil d’État, certains présidents de région avaient d’ores et déjà tenté de conditionner ces aides à des travaux d’intérêts généraux.

Après le tollé provoqué par l’annonce du projet d’Emmanuel Macron, sa Première ministre précise : « Il y a bien des contreparties, mais ce dont nous parlons, c’est d’un programme composé de différentes activités comme des formations ou des immersions en entreprise qui permettent de reprendre contact avec le monde professionnel, de préciser son projet et de le réaliser. Ce n’est pas du travail d’intérêt général ». Les ateliers de formation ou de construction d’un projet professionnel existent déjà : c’était tout le sens de la refonte du RMI. Face à leurs échecs patents, LREM souhaite les rendre obligatoires et les associer à des stages en entreprise non rémunérés. S’il y a du travail pour les chômeurs, pourquoi ne pas les embaucher ?


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