En pleine mobilisation sociale, nous observons les modes d’action et les réactions des universités se multiplier.
Occupation ou blocus challenge, mais que faut-il faire pour que les étudiant·e·s viennent en manifestation ?
Dans cette mobilisation sociale, notre objectif premier est de pouvoir faire en sorte qu’un maximum de jeunes et notamment d’étudiant·e·s puisse se mobiliser. Cela doit être notre boussole.
Donc la première chose est de faire en sorte qu’il y ait des étudiant·e·s à l’université. Le blocage qui dure dans le temps et les occupations ne semblent donc pas répondre à ces attentes.
Néanmoins, le blocage ponctuel est quant à lui une solution intéressante.
Pourtant il ne doit pas être fait dans le vent sans aucune revendication. Il doit être un moyen d’imposer un rapport de force afin d’obtenir la banalisation des cours.
Celle-ci permet à tout à chacun de pouvoir venir en manifestation sans craindre d’être défaillant, louper des cours importants ou des examens en contrôle continu.
Face à cela, les universités ont d’ores et déjà trouvé la parade. Celle de la fermeture administrative et du passage en distanciel. Complètement légales, mais très injustes, ces fermetures cassent la mobilisation des étudiants et des étudiantes.
Au-delà de ça, elles mettent en péril la qualité des cours pour les étudiantes et les étudiants, mais aussi les conditions de travail des travailleurs et travailleuses de l’université.
Les universités doivent laisser les étudiant.e.s aller en manifestation pour défendre leurs droits. Le droit de grève n’existe pas lorsque nous ne sommes pas travailleurs ou travailleuses. Pourtant ça ne veut pas dire que la contestation et la colère ne sont pas là.
Ainsi et pour que mobilisation se fasse, imposons un rapport de force pour obtenir des banalisations de journées de cours.
La mobilisation contre la réforme des retraites n’est pas finie, aujourd’hui comme demain nous serons toujours contre les lois injustes qui pénalisent toujours les mêmes.