Macron s’est exprimé mercredi à 13h face aux journalistes de TF1 et France 2.
Après plusieurs mois marqués par un président absent, c’est bien le mépris qui a dominé ses propos lors de cette interview.
Durant 30 minutes, Emmanuel Macron a pu largement donner son avis vis-à-vis de la situation très tendue en France suite à la réforme des retraites. À aucun moment celui-ci ne remet en question la méthode utilisée pour forcer les portes des institutions afin d’adopter la réforme. Il donne même son entière confiance au gouvernement alors que chaque soir des milliers de personnes sont dans la rue et que des grèves émergent dans tous les secteurs.
De plus, il va jusqu’à mentir ouvertement devant des journalistes, peu attentifs à le contredire, en minimisant la force des mobilisations de ces dernières semaines. Alors que les médias la reconnaissaient comme historique depuis 1995. M.Macron n’a pas dû beaucoup sortir de sa tour d’ivoire depuis 2 mois.
Pire ! Il dit que les syndicats n’ont porté aucune proposition face au besoin de réforme… Peut-être qu’ils auraient pu en proposer si le président avait daigné les recevoir, mais il a préféré l’ignorance.
Tapant sur les bénéficiaires du RSA et reprenant un vocabulaire ultra libéral, le président voudrait nous faire croire que sa politique économique et sociale a donné aux « smicards » plus de pouvoir d’achat qu’ils et elles n’en ont jamais eu. Pourtant sa politique des primes n’a fait qu’empêcher l’augmentation réelle des salaires et par la même occasion, des cotisations retraite tant recherchées.
Enfin, ses propositions et axes de bataille « mieux vivre, l’ordre républicain et travail » n’ont engagé que celles et ceux qui veulent bien le croire. En effet, l’exemple de son dernier quinquennat nous a montré que les services publics qu’il a tant défendus sur le plateau TV ne représentent pour lui que des coûts pour l’État.