Alors que les services de renseignement américains affirmaient qu’en cas d’invasion par la Russie, l’Ukraine serait battue en seulement quelques jours, la guerre russo-ukrainienne dure depuis maintenant plus de quatre mois. Le conflit s’enlise aux dépens des civils, et l’équilibre entre le soutien à un pays injustement envahi et le risque d’embrasement global n’a jamais été aussi précaire.
Tandis que le président de la République Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de ne pas « humilier » la Russie, un clivage semble apparaître entre l’est et l’ouest de l’Europe. Ce clivage a atteint un nouveau point de rupture le 6 juin dernier après que trois pays européens ont fermé leurs espaces aériens au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui de fait n’a pas pu se rendre en Serbie. Pendant que les forces russes ont intensifié leurs bombardements sur Severodonetsk et que la côte en bourse de Dassault a augmenté de +63,44 % en seulement quelques semaines, l’objectif premier des progressistes en France et à l’étranger doit être de trouver une sortie diplomatique à cette guerre.
