JO 2024 : les épreuves de surf sont attendues 

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JO 2024 : les épreuves de surf sont attendues 

Dans moins d’un an, du 27 au 30 juillet, seront disputées les épreuves de surf des JO 2024.

Alors que l’intégration de cette discipline aux JO fut proposée pour la première fois en 1920 par Duke Kahanamoku (médaillé d’or de natation), elle n’a été ajoutée pour la première fois  — en tant que discipline additionnelle — qu’il y a quatre ans, à Tokyo. 

Un spot prometteur, pour le sport et le spectacle   

Pour cette deuxième édition, c’est le spot de Teahupo’o, dans le lagon de Tahiti qui a été choisi. Située à plus de 15 700 km de Paris, la compétition battra ainsi le record de la distance entre le lieu où se déroule une épreuve olympique et la ville hôte. Connu de tous les surfeurs, le spot de Teahupo’o accueille habituellement le Billabong Pro Tahiti, une des étapes les plus suivies du championnat du monde de surf (WCT). 

Reconnue pour ses gauches parfaites et sa puissance, cette vague figure parmi les plus exigeantes au monde. Vague de récif, elle se forme sur un fond corallien situé à quelques  dizaines de centimètres de la surface. Elle est ainsi particulièrement dangereuse et est le théâtre régulier d’accidents, parfois mortels.

Revenons sur les enjeux sportifs de cette épreuve

Le surf, ça marche comment ? 

Lors de la compétition, 48 surfeurs et surfeuses se mesureront lors d’épreuves entièrement dédiées au shortboard, des planches courtes et maniables, mais exigeantes. Elles  permettent une rapide prise de vitesse et la réalisation de figures spectaculaires.

En ce qui est de la notation, elle devrait s’effectuer selon le format mis en place depuis de nombreuses années par la World Surf League. 

Les critères pris en compte seront donc la qualité et la diversité des manœuvres réalisées, l’innovation, l’engagement et la prise de risque, mais également la vitesse, la puissance et le flow du surfeur qui traduisent sa capacité à lire les vagues et permettent de différencier le bon et l’excellent surfeur. 

Tous ces critères sont adaptés chaque jour selon les conditions du surf et de ce que le jury peut se permettre d’attendre des athlètes. Lors d’une manche, chaque vague reçoit une note entre 1 et 10. Finalement, seules les deux meilleures vagues seront retenues.

Pour autant, cette notation fait débat, notamment à cause de la grande part de subjectivité que réservent certains critères. Particularité pour les JO 2024 : Teahupo’o étant une vague tubulaire, seuls les tubes seront évalués.

Des enjeux sportifs bien présents 

Qualifiés il y a quelques mois, Johanne Defay et les deux Tahitiens Vahiné Fierro et Kauli Vaast devraient représenter la France lors de cette épreuve.  Il leur reste à participer aux Mondiaux de février-mars prochain pour se qualifier définitivement.

Au niveau international, la championne olympique en titre Carissa Moore figure parmi les surfeuses à suivre de près. La brésilienne Tatiana Weston-Webb s’est également largement démarquée ces dernières années.

Coté masculin, le champion olympique brésilien Italo Ferreira s’impose comme un grand favori à sa propre succession.


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